Depuis le 1er novembre, l'organisation du 45 de la rue Étienne Boisson continue. Alors que nous attendons la nouvelle convention pour l'occupation du lieu pour un bail de 23 mois avec l'EPASE, de nombreuses réunions se mettent en place avec les différents nouveaux habitants-artisans-associations du lieu : statut pour l'association-mère, règlement intérieur, répartition des tâches ... Pour l'équipe de Carton Plein, c'est un nouvel apprentissage qui nous déroute parfois mais voilà, un tournant nécessaire .... l'attachement !
Du côté de la Cartonnerie, nous essayons toujours de mobiliser notre élu référent sur le devenir du site et continuons à observer les mouvement quotidiens des usagers !
Voilà donc un petit tour d'horizon en images des nouvelles installations et des projets en cours de gestation par ici
Le 45 rue boisson appelée par certains "la maison de Jacqueline" et pour d'autres "la cartonnerie"
Au 2ème
Les lits de notre hôtel éphémère ont été enlevés pour laisser place à la joyeuse Camille de la "Manufacture des rêves" qui prépare l'installation de son atelier de couture !
Au 1er
La salle de réunion centrale accueille les réunions. Ici, la fabrication nocturne du Fantézine, nouvelle gazette stéphanoise avec plein de vrai- fausses informations, d'éclairages singuliers et délirants sur la ville. On en avait tous envie, ils l'ont fait ! Bravo à La Louce, Réan fénine, Carole Dailly pour cette initiative qui permettra de décaler les regards et des bonnes parties de rigolades !
// Point de distribution dans tous les lieux sympas de la ville, abonnement possible ! //
Le bureau de Carton Plein se réduit à une petite pièce entre 10 et 14 m2, on peut dire que nous n'avons jamais été tous et toutes aussi proches pour travailler !
Contrairement aux rumeurs, nous ne sommes pas encore vraiment totalement parti(e)s ; nous serons encore là, le cœur et les pieds à Saint-Étienne ! Cependant, nous nous mettons en condition pour nous tester au travail dans une surface réduite et exigüe ... notamment pour nos prochains déplacements dans le super camion de boucher, camping-car en forme de brique posé sur 4 roues de la même superficie pour sillonner le territoire pour de nouvelles aventures et peut-être pour diffuser notre récit d'expérience autour de la Cartonnerie aux éditions du PUCA .... d'ailleurs...
... ici, des éléments du PUCA "au travail" envoyés aux chercheurs qui nous accompagnent dans cet ouvrage, ceux-ci sont intégrés au "manuscrit stabilisé" de notre édition !
200 pages ! Nous avons encore beaucoup de travail à venir en janvier mais nous sommes vraiment heureuses d'avoir cette chance de pouvoir relater nos recherches-expérimentations depuis 5 ans !
Le bureau de Marine est investi aussi de temps en temps par David et Guillaume.
Ensemble, ils ont crée Eludice, concepteurs d'escape game... le développement est en cours !
Au Rez-de-Chaussée
Les Baronnes Perchées soit Juliette et Marie redonnent un petit coup de blanc au rez-de-chaussée pour accueillir un peu plus de lumière sur leur création costume ! La cuisine mais aussi,
notre "Salle du Désordre", un des symboles du laboratoire urbain, disparaît, une nouvelle page blanche pour une nouvelle histoire du lieu qui va s'écrire !
A la Cartonnerie
Pendant ce temps, tour du site, en long, large et travers avec notre élu référent Paul Corrieras... On fait un point sur l'état dégradé du site mais aussi les nombreux usages et pratiques non visibles qui lui confèrent sa singularité ! Aujourd'hui, nous nous interrogeons, comment transmettre le lieu à la ville, aux gestionnaires ? Comment en prendre soin ? Quel projet y a-t-il pour demain ? Quelles envies ?
Comme souvent, nous trouvons une oreille attentive mais attendons la ré-action à nos attentes ...
Comme nous n'avons pas encore fait d'article sur TransMutACTioN, c'est l’occasion de relayer vers notre journaliste bienaimé Réan Fénine qui a tenu des mois durant les rubriques Cartonnerie de ce blog... Nos commentaires en orange ! Pour voir l'article complet et original c'est ici !
"C’est pour moi, et pour tous à l’association Carton Plein,
Saint-Étienne, la fin d’une époque, et bien évidemment le début d’une
autre, puisque personne n’est un oméga chez nous, que cette fête dite de
la Mut’action, ou de la Transmutaction selon les envies, qui a duré toute une après midi et toute une nuit, mais moi je suis parti vers minuit.
Photo de Marine Delcroix
Il y a eu une bonne centaine de personnes qui sont passées, et une trentaine ont passé toute la nuit.
Pour ma part je participais en faisant une exposition de ce que j’ai
fait durant les 3 ans que j’ai passé à Carton Plein comme artiste en
résidence, une petite intervention théâtrale, un choeur parlé, et même
j’ai fait une apparition aux inscriptions à l’entrée. Et mon emploi du
temps était relativement léger par rapport à la moyenne des autres. (quelle humilité !)
Et j’ai aussi participé joyeusement aux nombreuses activités ! Telle
celle de Vincent Rubin et ses portraits en noir et blanc, qui m’ont
transformé en indien apache, un tout petit peu la fabrication d’un mini
livre à partir d’un échiquier géant, une A.G., un micro-petit peu des
soupes (finalement je n’ai fait que les boire, je crois), une lecture
dans la rue pendant la nuit.
Dans la série On ne peut pas tout faire, j’ai malheureusement un peu bâclé la partie Petit théâtre de contes pour les enfants et les plus grands.
C’est vraiment dommage car ils avaient construit une petite scène, et,
si je m’étais mieux entraîné à la chose, j’aurais eu pu faire passer un
bon moment à beaucoup de gens et à moi. J’ai tout de même présenté
quelques contes pour enfants, un pour adulte, quelques poésies… ça a
quand même existé.(oui ! au grand bonheur des enfants)
L’expo était surtout basée sur la partie informations fantaisistes. Il y avait un début d’extensions du fantaizine vers une forme d’exposition plus officielle, avec de grandes affiches bien accrochées, des scoops, un exemplaire de la guinzette, le diaporama d’informations fantaisistes, quelques cartons d’écriture, un ancien carton d’envol, et le carton de la boutique de spectacles, le juckboxtacle.
Les informations du fantaizine ; le mannequin au premier plan ne m’a pas été présenté, je ne le connais pas, c’est pas moi
Au premier plan le juckboxtacle, au second la guinzette format A0 (c’est un A3, normalement)
Les singes c’est un carton d’envol, le texte c’est un texte, l’écran c’est un écran
Gros plan sur les singes et le texte, si ça peut intéresser des fois que.
On peut même en faire le tour en vidéo ! (problèmes techniques - se reporter à l'article original)
C’est-y pas beau ?
Cela s’est bien passé aussi pour le choeur public, sur la scène sol. Tout le monde connaît bien l’exercice, depuis l’épisode du cri de la gazette.
Il s’agissait cette fois de clamer en groupe un texte collectant les
opinions des gens et passants sur le site. J’y ai passé ma journée à
faire les interviews et à faire le texte. Par exemple, voici l’opinion de la Présidente Carton Plein Alissone Elle Même !
… et on a dit tout ça, en chœur, en plus de 30 autres définitions
des uns et des autres, en soirée. J’ai été rejoint dans cette œuvre,
par Arthur, du Collectif X, le
Grand Ordonnateur de cette idée de choeur parlé, et ça été vraiment un
grand plaisir pour nous tous que de le voir avec nous sur cet épisode !
Pour notreTransMutACTioNÉlise et Costanza ont donc proposé une édition aléatoire où
l'on cueille souvenirs et témoignages, anecdotes, commentaires de
blogs, photos, dessins... Toute une matière envoyée par nos
complices et redistribuée au fil du hasard, le jour même autour
d'un jeu.... Certains témoignages sont arrivés après coup... On ne peut pas
les laisser passer à la trappe, surtout lorsqu'ils font du bien !
Merci Camille fidèle joueuse et partenaire des premières heures ! -------*------*------- "Avec la Cartonnerie ça a toujours été le moment
d’emprunter des chemins de traverse. Avant la Cartonnerie il y a eu cette journée à jouer à jouer
dans les friches du quartier avec Fanny, Laurie, Xavier, Stéphane,
Achille et les autres. Histoire d’essayer de semer des graines sur
le bitume.
Et puis un démarrage sous la neige, des tonnes d’invitations à
rencontrer, construire, jardiner, célébrer... Dur, dur
parfois de sortir de la routine pour répondre présents .
Sur la route de la Cartonnerie il y a tous les créateurs
étrangers qu’on y a amenés pour se frotter à de la fabrique
urbaine en action. Et qui en ont tous emporté un morceau avec
eux. Dans les chemins de la cartonnerie, on s’est souvent gelés
les pieds, et réchauffé les cœurs. Forcés à sortir des
sentiers battus, en faisant parfois de drôles de trucs très
sérieux.
Bon vous l’aurez compris avec ma métaphore très filée
très fine, la Cartonnerie c’est un bon bout de chemin avec une
chouette étape en cette fin octobre, pour faire le relais avec
d’autres, sur d’autres routes, bref ça continue, quoi ! Des bises Camille"
C'est un grand moment ! l'EPASE commande à Carton Plein une rencontre formation pour l'ensemble des agents à l'EPASE. Nous avons une paire d'heure pour ouvrir sur l'urbanisme hybride, tactique, présenter notre démarche mais surtout ouvrir sur l'outillage de leurs projets.
Nous imaginons une rencontre en deux temps :
1. PRÉSENTATION EXPÉRIENCE CARTON PLEIN ET BEAU
Nos principes actifs :
Nous essayons de distiller quelques messages... Pour mettre en place un projet hybride, on peut s'appuyer sur : - une problématique : liée à un conflit/ une difficulté/ une ligne de force du projet - une opportunité : un lieu, un évènement, des acteurs ressources Le
contexte est riche de possibles et les méthodologies et ressources sont
infinies. A chacun son format pour nourrir son processus d’aménagement
urbain.
Nous partageons avec eux certaines expériences en leur montrant la multiplication de ce genre de démarche de coconception dans des contextes divers. Ces interventions hybrides foisonnent et se développent dans différents contextes devenant des moteurs d'urbanisme comme à Nantes avec Voyage à Nantes et son projet estuaire mais aussi dans le cadre du renouvellement urbain par De l'aire au Teil (près de Montellimar) où un quartier ancien difficile est façonné dans le temps en articulation au projet culturel de la ville. Nous cherchons aussi de l'inspiration à Ivry avec le TRANS 305 (démarche HQAC - 1% haute qualité artistique et culturelle), ou des interventions artistiques plus classiques comme des installations de mots de Christian Robert Tissot sur les façades à Poitiers ! Comme quoi le contexte (urbain ou rural / attractif ou non) - n'est pas un problème pour chercher de nouveaux outils d'intervention !
2. ATELIER DISCUSSIONS AUTOUR DES PROJETS URBAINS EN COURS
+ Quartier de châteaucreux :
Il y a 7000 salariés, mais où sont-ils (il y a aussi des habitants, mais aussi des gens de passages, espaces flous) ? Comment on gère la vie au quotidien ? Comment on rend le quartier actif ? Comment on fait vivre l'espace public?
Des constats et des pistes d'actions : Il y a des choses qui existent mais qui sont éparses comme des petits restaurants à mettre en valeur et pérenniser. Il faudrait multiplier l'offre mais aussi la rendre plus visible. 1- Comment on fait avec ce qui existe déjà ? les espaces déjà conçus? animation artistique évènements concerts signalétiques pour rendre visible l'existant, pour identifier les entreprises, les lieux de convivialité, de restauration? récolter les besoins, mettre en lien tout ça 2- Plus en amont, comment on fait? en phase de pré-programmation difficultés à mettre des éléments dans le programme de maîtrise d'oeuvre il faudrait une étude d'usage en amont. qui fait ça? pas la maitrise d'oeuvre qui anime et conduit ce diagnostic? 3 - Autre problématique plus globale : Les arbres : problématiques de développement durable Exemple: le 1% artistique à Mermoz avec « Prenez racines »
CONCLUSION:
Comment ne pas être dans la surenchère? Comment ne pas figer la programmation? Comment penser une programmation évolutive? Comment penser globalement un processus en working progress ? Comment agir localement et penser globalement (ça c'est Anne Sophie !)
+ Pont de l’âne Monthieu dit « PAM » pour les intimes
Constats : un chantier énorme qui associe le chantier privé de Steell (qui a priori sera très fermé et sécurisé) et des chantiers EPASE sur les espaces publics voisins. Et des quartiers limitrophes peu associés. Quelques demandes en terme d'espace public (espace de jeu) en bordure avec espace en friche – peut-être imaginer une programmation progressive ? À l'intérieur même du méga centre commercial des espaces dits ouverts – comment s’insérer dans leur programmation et dans leur animation ?
Pistes d'actions/ interventions : >Comment communiquer sur le projet à l'échelle « du monstre » ? Des visuels visibles depuis l'autoroute ? Des temps particuliers en amont de l'ouverture ? Des installations spécifiques ? >Esplanade nord ? Demande du public en terme de jeu et de prises pour des usages de proximité. Comment penser ce projet dans le temps, associer les usagers ? >MISE EN SCÈNE DU CHANTIER Steel / exemple de l'observatoire/ panorama sur chantier >Bourse à l'emploi : pour associer la population locale , comment faire passer les annonces pour les (500?) emplois annoncés ? Mobiliser des acteurs intermédiaires de types Missions locales ? Penser des outils d’animation de type bourse à l'emploi ? >Lien possible avec Monthieu / comment penser les articulations aux quartiers existants ?
Créer des parcours ? Penser une articulation d'espaces publics ? >Comment animer les espaces ouverts de steel ? Comment en faire des espaces de type publics intéressants ? Quelle programmation ?
+ Quartier Saint Roch, un lieu disponible comme prise : Quel rôle du 63 Mulatière dans le projet ? Cet immeuble d'angle pourrait accueillir un espace de dynamisation du quartier ? Réflexion à associer à la réflexion sur les boutiques vacantes. Possibilité d'intervention de type BEAU.
+ Quartier du Crêt de Roch, une dynamique locale comme ressource : Il y a des acteurs déjà là : Pied des marches, Captain Lud, Crêt du lien. Comment les associer ? Animation des espaces publics ? Programmation ? Conception de certains mobiliers ou jardins ? Quels cadres et moments ?
+ Châteaucreux Nord, une grande friche à investir : Beaucoup de questionnements en ce début de projet : Comment animer les réunions de concertation entre les acteurs multiples du projet ? Opportunité de la troisième ligne de tram : comment penser articulation sans empiéter sur ce projet ville ? Comment anticiper la gestion avec les services techniques municipaux ? (cf. prochaine Biennale avec thématique sur le travail) Comment faire avec les habitants esseulés qui restent au coeur du chantier ? Quel lien avec le collège limitrophe ? Comment rendre le terrain attractif pour inciter les promoteurs et privés a venir ? Comment proposer des choses à la mesure de cette parcelle immense ? Quelle conception paysagère ? Quelle articulation avec le travail sur les trames vertes et bleues réalisé par Coloco par exemple ? Un temps pour poser tout cela pourrait être intéressant.
Le groupe était très motivé tel point que l'atelier s'est prolongé jusqu'à midi de manière informelle. Quelques jours nous repasserons et retrouverons nos grands affichages en craft répliqués dans certains bureaux. Il semble que le design des politiques publics peut aussi nourrir ce type de structure !
LA tombola géante, ça se passe de commentaire ! Souvenirs par milliers, lots inédits, anecdotes inspirées et ce dans une TV CARTON géante ! Merci à Marine de La Louce pour ces photos qui ont su saisir l'esprit de cette CARTON tombola !
Préparation du grand week-end de Transmutaction
de la Cartonnerie !Ci dessous impression sérigraphie de la couverture de l'édition inédite proposée par Costanza Matteucci et d’Élise Manchon - et tri des pages - fragments recueillis par les envois des membres de Carton plein et complices...
Plus qu'une édition !
Un jeu à échelle humaine sur le site de la Cartonnerie,
64 cases de 2mètres par 2mètres,
à chaque joueur, un parcours aléatoire, selon un lancé de dés ou des indicateurs extérieurs... Autant de cases traversées, autant de pages récoltées qui constitueront une histoire recomposée singulière des 5 ans d'expérimentations sur le site de la Cartonnerie !
Et là l'équipe de choc de la TV CARTON en construction.
Carton plein s’attaque à l’écriture d’un livre qui racontera 5 ans d’expérimentations à la Cartonnerie. Photo Pascale Bigay
« Ce n’est pas une fin mais un relais et une continuité
», explique Fanny Herbert, sociologue et membre de Carton plein,
l’association chargée d’activer la Cartonnerie, présente sur le site
depuis cinq ans.
Rendez-vous dès 14 heures
Cinq
ans d’actions, de créations, d’échecs aussi, pour animer cet espace
public. « Nous étions parvenus à un moment important : soit on avait un
vrai soutien pour continuer à faire vivre ce laboratoire urbain, soit on
minimisait notre participation. » Décision a été prise de muter et
d’enterrer le laboratoire urbain. Pour prendre un peu de distance, et
par manque de moyens financiers. « Carton plein garde un pied au 45, rue
Étienne-Boisson jusqu’en juin, pour aller au bout de la Cartonnerie. Il
y a un grand projet de réaménagement autour du viaduc et nous allons
proposer des choses pour faire vivre ce lieu. Un choix politique doit
être fait, impliquant la Ville et l’Epase (Établissement public
d’aménagement de Saint-Étienne). Nous espérons que la dynamique
participative se poursuivra. » En attendant, Carton plein a pris la
plume pour écrire l’histoire et retranscrire les expériences vécues sur
ce site. Parution prévue au printemps 2016. La journée portes
ouvertes du samedi 31 octobre se veut donc une journée de «
transmutAction » pour célébrer, partager et avancer. Dès 14 heures, des
performances participatives pour recomposer l’histoire du site, des
spectacles, des expositions, une brocante, des jeux pour les plus jeunes
et une grande tombola. L’occasion d’accueillir les nouveaux coworkers
qui prendront possession du 45, rue Étienne-Boisson dès le 1er
janvier 2016. « Le lieu sera transmis à un collectif d’artistes et
d’artisans issus du Bureau éphémère d’activation urbaine (Beau), qui y
développera de nouvelles activités et travaillera à la scénographie et à
l’usage des rez-de-chaussée vacant du quartier. » Parmi les coworkers :
la Louce, les Baronnes perchées, la Manufacture des rêves, Guillaume
Perret et son atelier de construction…
Concrètement la Transmutaction, pour CARTON PLEIN, c'est passer un
lieu de 300 m2 ou plus dans un bureau de 10 m2 ! Libérer de l'espace pour
les futurs colocataires !
Bientôt au 45 rue Étienne Boisson on trouvera Marine et Vincent de La Louce complices depuis le BEAU, les Baronnes Perchées, La Manufacture des rêves, et toujours Guillaume Peyret
le constructeurs d'ambulantes... Peut être d'autres encore lorsque le
bail commencera en janvier prochain. Nous partagerons donc le loyer de
9000 euros par an HT payé à l'EPASE et les charges du lieu. La nouvelle
association alors constituée pour porter la dynamique du lieu, pourra et aura comme mission
complémentaire, dans la continuité du BEAU d'activer les boutiques
vacantes du quartier dont l'EPASE a la propriété et ce au fil du projet
urbain (et des acquisitions/ livraisons)... d'ici là, tours à la déchetterie, rangement, peinture, déménagement, tri, réduction, don, vente, destruction, transmission...
Nous vous invitons à notre Assemblée Générale Annuelle
le VENDREDI 30 OCTOBRE prochainà 18hdans nos locaux au 45 rue Etienne Boisson.
Elle sera suivie de la soupe de l’amitié. Vous trouverez en pièce jointe l’ordre du jour. Nous espérons que vous serez parmi nous !
Nous vous informons également que le SAMEDI 31 OCTOBRE se déroulera MutAction, la fête de toutes les mutations !
Cette journée permettra d’accueillir comme il se doit les nouveaux coworkers du 45 rue Étienne boisson (Une équipe fantastique !) mais aussi de revenir sur les 5 ans d’expérimentation de CARTON PLEIN sur le site de la Cartonnerie et ses pourtours. Mais oui, cette année ; nous mutons, reconfigurons nos actions, enterrons notre laboratoire urbain, écrivons notre histoire, partageons nos espaces, vaquons à de nouvelles occupations, ouvrons nos chakras !
à 10h :Pour les plus motivés petit déjeuner sur les futurs, les possibles, les vies, les envies… de l’association Carton Plein et de ses coéquipiers !
à 14h :Expériences uniques sur l’espace public de la Cartonnerie,performances participatives pour recomposer l’histoire du site, spectacles, expositions, brocante, JEUX ! Et, comme vous le savez, nous essayerons toujours de vous surprendre (héhé) !
L’heure est au changement : Venez vous Régénérer ! VenezCélébrer! VenezPalabrer!
Bientôt nous éditerons notre récit d'expérience. Nous vous présentons officiellement notre graphiste :
Jean-Yves SCOTTO DI VETTIMO de Crumbleshop installé à quelques pas au Mixeur. Graphiste spécialisé dans l'édition d'architecture, d'art mais pas seulement... avec qui certaines d'entre nous ont travaillé pour l'Atlas des espaces publics. La sortie de l'ouvrage se fera au printemps 2016 ! L'écriture se poursuit avec un workshop cette semaine...
EN GARE ! La Cité du design nous confie l'animation d'un workshop de deux jours auprès des étudiants en post-diplôme design de l’École Supérieure d'Art et de Design de Saint-Étienne. La gare de Carnot a été sélectionnée pour devenir un laboratoire de la gare de demain. Dans le cadre d’un conventionnement Cité du design / SNCF, 5 étudiants du post-diplôme design de l’ESADSE sont amenés à développer des scénarios de transformation de la gare, en interaction avec ses usagers. La Cité du design et l’équipe pédagogique du post-diplôme design proposent l’organisation spécifique d’un workshop pour amorcer une phase de terrain au plus proche du lieu et des usagers.
Deux journées intenses qui doivent permettre aux étudiants d’avancer dans leur enquête, de formaliser des pistes d’idées/ projets et de concevoir des protocole d’observation et d’échange opérants.
LA FORME IMAGINEE
Nous proposons deux jours de brainstorming créatif avec une forte dimension expérimentale. Cette temporalité permet de travailler avec une forte intensité ; pour l’équipe il s’agit d’occuper, d’habiter les lieux, d'expérimenter un espace d’enquête collaboratif et ouvert dans les anciens guichets. Ce temps fort permet d’intégrer les usagers à différents moments en s’appuyant sur les rythmes urbains. Les propositions s’imposent avec souplesse pour trouver une place dans le quotidien des usagers. Il s’agit d’éprouver comment le travail en situation alimente la dynamique de l’enquête sans l’arrêter. Le bureau de la SNCF et l’affichage lié, sera un support de la réflexion en cours ; une exposition en mouvement sur laquelle chacun pourra inter-agir. Le workshop doit permettre d’alimenter l’enquête mais son sens premier est bien de mettre les étudiants dans une bonne direction pour qu’ils puissent ensuite poursuivre et approfondir.
Jour 1 : Stop à la bibliothèque de Carnot voisine où nous établissons notre bureau et concevons nos outils de mise en partage et d'organisation de l'enquête collective. Accueil chaleureux de l'équipe de la bibliothèque. Un pas de côté pour retisser des lieux avec les acteurs du territoire.
On part des compétences, outils, questionnements, idées, envies de chacun pour composer un tableau d'enquête collaboratif. On propose une approche de la gare via un angle d'approche spécifique tiré au sort (lumière, interface, frontière, flux, déchets...). Des cartes mentales synthétises les données et sont présentées devant le groupe. Retour ensuite au tableau pour recomposer une analyse collective et redéfinir les fil de l'enquête... Nous terminons en plein accouchement... La nuit portera conseil.
Jour 2 : On commence autour du tableau. ça y est. ça s'éclaircit ! Aujourd'hui on cherche à développer le travail d'enquête auprès des usagers. On teste : demander son chemin, demander aux voyageurs de réaliser des cartes mentales, réaliser des portraits, interroger sur les pratiques.
Pour le repas nous retrouvons les interlocuteurs de l'AREP (filiale de gare et connexion commanditaire de l'étude). Discussion sur les tendances actuelles des gares qui intègrent des services plus que des commerces. Discussion sur la complexité du travail collaboratif autour des gares, comme ici où la gare est aux croisements de nombreux acteurs et projets...
14h. Retour à la gare ou nous rencontrons les gestionnaires des sites / gares de la Loire, une vingtaine. Complexe la gestion de gare sans présence humaine ! La gare se dégrade vite depuis la fermeture du guichet. On investit la gare et ses anciens guichets. Toutes les 2 minutes quelqu'un entre... Cela inspire une méthodologie nouvelle : réouvrir les guichet pour savoir ce que viennet (encore) chercher les gens !
Nous quittons le groupe en fin de journée. Ils semblent s'etre approprié le tableau de bord, une petite grille d'entretien s'esquisse pour les portraits voyageurs, d'autres outils sont aussi esquissés !
Bon courage aux 5 designers qui ont un sacré défi à relever !