22 décembre 2012
Organisation
Comment on s'organise pour préparer la biennale ? Comment ça se passe après ? Qu'est ce qu'on programme en priorité ? Qui fait quoi avec quels sous ? Qui coordonne et à quel moment on se retrouve ? Comment fédérer tout le monde autour du projet ? Comment faire évoluer les formes des réunions et alterner les moments d'action et de cogite ? C'était la semaine orga !! Avec nos cinquante affiches, après avoir envoyé 30 mails et fait 10 réunions on commence à y voir plus clair !
On finalise le plan d'attaque avec Laurie et Corentine et on reprendra tout cela à tête reposée après Noël. Décidément jouer c'est vraiment sérieux ! C'est toujours difficile de conserver précieusement nos envies, et de travailler dans la bonne humeur en s'accordant des moments agréables. Et jouer.
On a essayé de construire le plan d'action avec au centre du plaisir, de la curiosité et des échanges !
En espérant que tous les joueurs nombreux jouent le jeu et que le temps (oh précieux !) ne nous stressent pas trop ! En espérant aussi que nos règles, notre terrain soient adéquate et permettent la mise en jeu.
Bonnes fêtes à tous !
19 décembre 2012
Parcours de jeu
Parcours de jeu continue à s'esquisser autour de la Cartonnerie. Ici sur le seuil de l'école maternelle Montaud.
"Une belle journée d’hiver, les enfants sont dans les classes, ils viennent de passer le seuil de l’école sans savoir que bientôt il ne sera plus le même. Munis de planches de cartons blancs et de gros feutres nous nous installons pour la journée. Page blanche.
À midi, les enfants sortent, les parents arrivent. Les grilles blanches se peuplent de fourmis grimpantes, de fleurs poussant dans le béton, de princesses faisant du toboggan sur des ressorts géants. Les barreaux se transforment en circuit de voiture, les fenêtres en maison de poupée. Les enfants dessinent, les parents colorient, les jeunes du lycée d’à côté se notent des petits mots. À chacun son école idéale."
Retrouvez le journal de bord des artistes en résidence.
Parcours de jeu c'est compliqué. Chaque projet, né de l'immersion sur le site, de rencontres, de questionnements individuels et collectifs fait émerger des enjeux : ici la place du seuil de l'école, là la visibilité et l'apport des structures culturelles sur l'espace public, plus loin la question de la circulation des objets dans la ville et des encombrants, celle des chantiers dans la ville... Les résidents activent des lieux, proposent des micro interventions et rencontres, petites installations poétiques qui soulèvent de nombreuses réactions en chaine. Réactions qui nous dépassent. Bip c'est la cité. Bip c'est la mairie. bip c'est l'epase. Bip c'est l'école. Bip c'est encore la mairie.... Bip bip bip... Mais qu'est ce qui se passe ? Pourquoi ces petites installations créent elles tant de remue ménage dans la ville ? Toutes ces interventions prennent place que un espace public géré par la mairie, avec des codes strictes que l'on bouscule. Ces espaces peu pensés ont des statuts privés ou publics, touche à des secteurs, services... qui répondent à des normes multiples. Ce projet plus institutionnels qui prend place dans la vraie ville, "hors de notre terrain de jeu" nous montre quel point La Cartonnerie est un espace à part....
Certains acteurs prennent peurs, d'autres sont mal informés, quelques fois les interventions sont interprétées à l'inverse... La mairie, pour éviter le conflits internes nombreux autour du projet, nous soumet un nouvel outil de communication : la "fiche navette" qui permet de prévenir en amont de chaque micro intervention. Ces complications successives prennent de l'énergie qui ne peut être consacrée au projet. Les résidents ne comprennent pas toujours pourquoi ils sont si exposés. Nous leur demandons de plus se positionner pour pouvoir mieux argumenter mais sans le vouloir on rajoute de la pression. On a du mal à faire groupe... Bref, c'est compliqué. On en a conscience mais les incompréhensions et conflits sont sous-jacents. On sait que dans quelques mois, tout cela sera déjà oublié, puisque le récit se réécrira en repositivant toutes ces galères et prises de têtes.... En attendant si vous avez des solutions ?
16 décembre 2012
Première trace du "Rue Banc"
Après un an et demi de travail, avec de nombreux temps de tests, de suivi, de présentations publiques, de votes... nous sommes très contents de voir aboutir le projet d'étudiants du BTS Design de produits du lycée Honoré d'Urfé. Alexandre et Cécilia (les deux étudiants lauréats) et Estelle (l'enseignante responsable de ce projet) sont venus à La Cartonnerie ce matin pour choisir le lieu d'implantation de leur assise collective végétalisée. Nous tracons avec eux l'emplacement de leur curieux mobilier qui sera prototypé cet hiver et installé sur le site en février prochain.. Un kilo de farine, et c'est parti !
L'assise marquera un premier lien entre l'espace actuel végétal et l'aire en stabilisé... et nous permettra, d'ici cet été, de réfléchir au prolongement du jardin.
Ce projet a réuni de nombreux partenaires pour des soutiens techniques et/ou financiers : la Cité du design, l'entreprise Brunon, la Ville de St Etienne via le conseil de quartier. La Tôlerie Forézienne s'est fortement impliquée à chaque étape du projet, CARTON PLEIN a aussi coordonné les temps d'échange et a servi de support et de relais. Ce projet est le fruit de toutes ces collaborations et ouvre des perspectives ! Une aventure pédagogique riche pour les étudiants mais aussi une expérience collective où entreprises locales, collectivité, établissement scolaire, étudiants, aménageurs, habitants, association ont pu se rencontrer et travailler ensemble pour faire émerger cette installation originale. On a hâte de voir s'installer le "Rue Banc", inauguré en début de Biennale en Mars prochain en présence des enfants qui avaient les premiers testé les premières maquettes en carton.
12 décembre 2012
Hervé Agnoux, artiste-explorateur des rues
Hier nous avions rendez vous avec Hervé Agnoux. Voilà plusieurs mois que nous côtoyons ce poète de rue. C'est lui qui avait inscrit à la cartonnerie une phrase de Mohammed Dib, phrase qui avait surmonté les recouvrements de graffeurs anonymes grâce à ses passages répétés. Hervé fait depuis des années de la rue une scène géante, un terrain de jeu fragile et subtile qui se reconstruit au fil de son imaginaire, des circonstances et des aléas climatiques. Il connait les coins et recoins de la ville, les endroits de passage, ceux les plus adaptés à la mise en scène. Il sait aussi multiplier les rôles, changer les postures et les situations pour anticiper ou explorer les réactions de ces spectateurs multiples. Ce qu'il cherche "c'est se faire applaudir", "faire circuler du beau dans la ville", il se revendique de la scène et du spectacle, mais si il n'est pas programmé et définit lui même les lieux et formes de ces interventions. Hervé alimente un blog Les dérives de rues. On y retrouve la trace des expériences, spectacles mais aussi les pérégrinations et réflexions de l'artiste. Nous avons convenu ensemble de nous apprivoiser progressivement en nous retrouvant autour de son animal imaginaire que nous essaierons de promener ensemble place Carnot en janvier ! Ensuite Hervé pourrait devenir résident CARTON PLEIN et partager nos interrogations sur le jeu et l'espace public... En tout cas ce fut un bel échange partagé autour de nos pâtes Bolognaises au gruyère !
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4 décembre 2012
Les méandres de la construction d'un workshop avec des bruxellois...
Denis et Victor de l'école de l'architecture de La Cambre - Atelier U27 reviennent pour travailler avec nous et le MEP à la définition de la forme et du programme du workshop "Viaduc Fertile" qui se déroulera entre le 18 et le 23 mars prochain pendant le temps de la Biennale. 70 étudiants d'ici ( du Master espace public) et de Bruxelles (l'U27 de L'école d'architecture de La Cambre) construiront des installations éphémères tout au long d'une colonne vertébrale symbolisée par le viaduc.
Pas si simple de mettre en place cet échange pédagogique ?! Déplacements, responsabilité juridique, portage, temps d'ajustements pédagogiques, financements, espaces de travail... Malgré notre motivation tenace, le projet a du mal à trouver les appuis nécessaires à sa mise en œuvre. Mais on ne désespère pas ! Victor et Denis nous apportent une énergie forte, et CARTON PLEIN devient encore une fois un facilitateur, avec son fonctionnement plus léger et moins institutionnel que les universités ou les collectivités.
Nous définissons encore provisoirement deux objectifs pédagogiques :
+ Renouveler,
enrichir les outils de conception (analyse et dessein) de l'espace
public : Tester
un outil de conception de l'espace public dans l'espace public à
échelle 1 en interaction avec les habitants usagers. L'esquisse
à échelle 1 est considérée comme outil d'analyse et de conception
vers le projet.
+ Créer
une plateforme d'échange ouverte sur les perspectives d'aménagement
des espaces publics
Comment
cette expérimentation peut elle alimenter la réflexion, le
processus de conception de l'espace public autour de la zone viaduc ? Interroger
les espaces intermédiaires, les intervalles urbains, les
connexions mais aussi les déserts urbains.
L'idée est bien de faire de ce workshop un temps de réflexion collective pour aménageurs, universités, voisins... Nous esquissons un
questionnement à partager avec les aménageurs de l'espace public :
Comment activer les délaissés urbains ? Comment ce travail d'activation peut il nourrir le travail de programmation de la zone viaduc
? Un workshop organisé par le Master espace public en février permettra de préciser ce questionnement en croisant les regards, les postures et les attentes.
Reste encore à trouver les matériaux les moins coûteux et les plus intéressants... Quelques bonnes nouvelles semblent poindre juste à temps.
20 novembre 2012
Lancement du compostage collectif à la Cartonnerie
Et voilà les bacs fraichement installés Inauguration avec Sara et Monsieur Dancert, 16ème Vice-président en charge de la collecte des ordures ménagères et du tri sélectif |
Alors pour le compost c'est tout simple, 3 bacs, un pour le broyât, un pour le compost en formation, l'autre pour déposer ces déchets (épluchures surtout). C'est Saint Étienne Métropole qui nous met à disposition les bacs, impliqué dans la réduction du volume de déchets ménagers aujourd'hui enfouis. Les déchets fermentecibles représentent 25 à 30% des ordures ménagères - pas rien ! Et en plus cela permettra d'étoffer le jardin. C'était long à mettre en place puisque le dispositif s'expérimente encore (une dizaine de lieu de compostage collectifs sont installés dans la ville) avec des problèmes d'assurance et de responsabilités croisées, mais on y est tous arrivé ! Le soir de l'inauguration et pour la présentation technique de Matthieu Benoit Gonin une vingtaine de personnes sont présentes. C'est un début ! Et l'association va aussi sensibiliser ses membres (héhé) !
Si vous voulez rejoindre le groupe de composteur ou avoir plus d'informations : compost.jardin.lacartonnerie@gmail.com
19 novembre 2012
12 novembre 2012
Et si on faisait de la recherche action ?
Elle était avec nous cette semaine à La Cartonnerie, invitée en résidence pour mettre en récit l'expérience de CARTON PLEIN et nous aider à dessiner la suite. M’entends-Tu ? développe une démarche de recherche-expérimentation qui vise à ouvrir des espaces de paroles, de délibération et d'action en associant des chercheurs en sciences humaines, des artistes/ créateurs, des travailleurs sociaux, des acteurs publics et des habitants/citoyens sur un territoire, dans le but d'interroger la manière dont on fabrique le "monde commun" : un monde qui se partage tout en valorisant les singularités. Pour nous mettre dans le bain, Pauline nous a ensuite embarqués avec elle au forum de la fabrique du social à Rennes, un forum de réflexion partagée entre acteurs et chercheurs intitulé "Les laboratoires de l'innovation sociale. La recherche au cœur des mobilisations citoyennes ?". Hormis le format un peu classique du forum, les échanges étaient stimulants et faisaient écho au travail de Carton plein. En fin de compte nous sommes déjà sur recherche commune et cette rencontre tend à montrer qu'il faut l'affirmer en toute simplicité ! Comment habitants, chercheurs, artistes, architectes, élus, aménageurs, artisans, viennent ici s'interroger avec d'autres sur la conception d'espace public. Après nous avoir observé et écouté, Pauline propose de construire un questionnement collectif et d'affirmer une posture de recherche-action. En effet ici, chacun avec ce qu'il est et ses compétences hybrides, vient alimenter un questionnement sur l'espace public et le jeu en ville, qu'il nous faut aujourd'hui préciser. L'équipe de M'Entends-Tu? va donc venir s'immerger au sein de l'association et dans le quartier à la rencontre des acteurs et des habitants, pour faire émerger un questionnement local/global collectif et tenter d'y répondre par des pratiques créatives, manuelles, sonores, réflexives, plastiques, spontanées, artistiques, festives !
"(...) les collectifs d'acteurs, parce qu'ils désirent précisément s'émanciper des routines, de la dimension normative de l'action ordinaire, ne sont pas seulement des réceptacles des savoirs théoriques mais produisent aussi, par leur réflexivité, une activité de recherche. Ce constat suppose bien évidemment de rompre avec les traditions académiques de la recherche suivant lesquelles la vérité s'incarnerait nécessairement dans les savoirs théoriques produits par des chercheurs professionnels. Il ne s'agit plus dès lors d'opposer les savoirs théoriques des chercheurs aux savoirs d'expérience et d'action des acteurs mais d'envisager autrement de stimulantes complémentarités en reconnaissant le caractère proprement créatif des mobilisations citoyennes et l'ensemble des pratiques de recherche qui les alimentent. Cela nous oblige à reconsidérer tant l'apport original des collectifs d'acteurs que les apports singuliers de la recherche académique dans une nouvelle répartition non pas des savoirs mais des contributions. Aussi, à travers ce forum, nous souhaitons pouvoir mettre en exergue la fonction de laboratoire des innovations sociales, c'est-à-dire l'imbrication de l'action et de la réflexion comme marque singulière de leur fabrique, stimulée par un désir d'expressivité et de créativité." Extrait de la présentation de La Fabrique du social.
9 novembre 2012
Effervescence au 45 rue Boisson
Les ateliers du 45 Rue Boisson extérieur |
Le Laboratoire Hors-les-Murs de l'école d'architecture a repris ses marques. Cette année, 13 étudiants constitueront une matériauthèque à partir d'explorations dans la ville et viendront ensuite rejoindre le workshop Viaduc fertile avec l'école d'archi de la cambre à Bruxelles. 11 étudiants du Master Espace Public viennent rejoindre la dynamique en occupant une salle commune en échange de quelques coups de main. Nous avons négocié de nouveaux espaces de travail avec l'EPASE qui (on est bien contents!) fait réparer les chaudières du rez de chaussée et du premier. Nous paierons désormais les charges du lieu mais serons bien installés.
Les résidents de "Parcours de jeu" -Lola et Juliana & Sébastien et Laure- investissent avec CARTON PLEIN le premier étage ! Christian, en super factotum nous découpe des tables et fait en sorte que tout soit nikel. Sara, notre maître composteur, nous propose d'installer des petites serres dans la cour pour faire des semis avec les habitants pour le jardin.
Aujourd'hui, une nouvelle organisation se met en place, de nouvelles règles du lieu avec
tous ces nouveaux joueurs ! Nous avons confié à Lola la mission signalétique pour mieux définir les espaces des uns et des autres ! L'action collective s'étoffe et s'organise !
4 novembre 2012
25 octobre 2012
Des jeux et leurs règles sur les murs
Après avoir interrogé les enfants du quartier sur leurs pratiques de jeux : "A quoi tu joues ? Quel est ton jeu préféré ? Quel est la règle ?" Nous les mettons en partage sur les murs de Cartonnerie...
24 octobre 2012
"Le jeu comme projet" par le LPU / Liga de la Partida urbana
Sniff...
On y sera pas...
Si jamais vous y étiez....
Vendredi 26 octobre 19:00-21:00
L’École Spéciale d’Architecture reçoit la LPU.
Intervenants :
- Rafael MACHADO, architecte - Caracas, Venezuela.
- Pasquale PASSANNANTE, sociologue - Vietri di Potenza, Italie.
- Maria de los angeles mendoza, Médiatrice sociale - Caracas, Venezuela.
Parcours de jeu / le lancement officiel !
C'est parti !
Et voilà tous les partenaires réunis pour signer la convention de démarrage de Parcours de jeux!
Laure nous présente l'ambulante, l'atelier mobile en cours de fabrication qui viendra circuler autour des lieux en transformation pour interpeller mais aussi travailler in situ. Autour de la table, Josyane Franc, commissaire d'exposition d'empathiCITY pour la Biennale, Nathalie Arnould de la Cité, Stéphane Quadrio de l'EPASE, Laurane Ponsonnet pour la ville et puis les designers / architectes en résidence + les autres de la carton plein crew. Le projet va en effet bousculer l'organisation traditionnelle de l'aménagement de l'espace public. Des projets qui se construisent au fil de l'eau, sans plan ni dessin.... Affaire à suivre....
14 octobre 2012
Un ciel radieux
Est ce qu'on devine encore les tags sous les nuages ? Cette petite fresque nous a bien amusés, même si nous étions pas si fières de recouvrir les tags... Mais bon après mintes discussions nous avons décidé de nous prêter au jeu et de ne pas prendre l'arrivée de nouvelles écritures comme une fatalité, mais plus comme le support de créativité collective et spontanée. Affaire à suivre !
A vos marques prêt partez
Jungle speed géant, cadavre exquis, pierre feuille caillou... et tant d'autres choses encore. Premières expérimentations conduites ce soir, un maitre du jeu Lola, des inspirations de Marcelo, il faisait froid mais ça valait le coup ! Corentine en totem géant mouvant il fallait voir ça. On a pris nos marques, prêts ... c'est quand la prochaine ?
Bruxelles et la pédagogie de projet
Préparation du workshop Viaduc Fertile mis en place en partenariat avec l'école d'architecture de Saint-Étienne via l'atelier Hors les murs de Marie Clément, le Master Espace public et l'atelier U27 (appelé aussi Architecture construite) de l'école d'architecture de La cambre à Bruxelles.
Passionnante discussion sur la pédagogie. L'atelier U27 expérimente
depuis plus de 6 ans la pédagogie de projet à l'échelle d'un atelier qui
regroupe des étudiants de 2, 3 et 4ème années. L'atelier U27 (entre 40 et 60 étudiants) est victime de son succès, puisque
l'école tend à restreindre le nombre d'inscrit. L'atelier a pour habitude de se concentrer
sur certaines problématiques sociales de la ville de Bruxelles, pour permettre aux étudiants d'être en prise avec la réalité du terrain. Après
avoir travaillé sur le relogement temporaire dans le cadre de
rénovations énergétiques, nous les avions embarqués dans les histoires
de jeux avec le gouvernement de Bruxelles comme commanditaire avisé. Des
réalisations de modules de jeux temporaires sont aujourd'hui en cours de
réalisation.
Alors qu'est ce qui fait tenir cet atelier et lui permet d’accueillir des dizaines d'étudiants avec une aisance remarquable ?
Pour mettre en place la pédagogie de projet deux nécessités sont définies par Victor et Denis:
- un client
- une question qui est toujours ramenée au coeur de la réflexion et production
Ce sont les deux éléments qui donnent du sens à la quête des étudiants. Ensuite, complète auto-organisation. Ce qu'ils sont en tant qu'enseignants ? des animateurs, des guides, des activateurs; lors des moments de doute des appuis... Chez eux la pédagogie de projet va loin puisqu'elle permet la constitution de sous groupe d'étudiants, tour à tour économistes, journalistes, modélisateur 3D... Chacun avec ses compétences et envies participe à l'ensemble.
Pour parvenir à fonctionner en pédagogie de projet, nous définissons une
question encore temporaire pour notre workshop : "A l"heure "des grands
projets" (reliés au viaduc ferroviaire) comment nourrir la pensée de
l'espace public par l'expérimentation "directe" ?"
Si on se laisse embarquer dans leur méthode, voilà un aspect résolu en partie...
Et les clients? Plus compliqué... Peut on considérer que ce soient la ville ou/et l'EPASE ? En effet les deux institutions sont en attente mais en France et dans nos modes de faire habituels il est difficile de parler de commanditaire, lorsque l'on parle plutôt de partenaires. Nos amis belges sont plus décomplexés et proposent de rencontrer ensemble la ville et l'EPASE lors d'une prochaine visite pour travailler avec eux à la définition du cadre d'expérimentation. Pour éviter de tomber dans l'ornemental et produire des effets, ils veulent positionner le workshop comme un lieu de nourriture pour le projet urbain en gestation en créant les conditions nécessaires à la réception. En effet c'est la question que nous nous posons souvent : comment mobiliser les aménageurs ? comment faire résonance ? Peut être l'atelier U27 nous permettra-t-il d'avancer dans cette direction !
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Victor, Marie, Denis au tableau et Alissone... tous en train de partager leurs envies. |
L'atelier u27 |
Pour mettre en place la pédagogie de projet deux nécessités sont définies par Victor et Denis:
- un client
- une question qui est toujours ramenée au coeur de la réflexion et production
Ce sont les deux éléments qui donnent du sens à la quête des étudiants. Ensuite, complète auto-organisation. Ce qu'ils sont en tant qu'enseignants ? des animateurs, des guides, des activateurs; lors des moments de doute des appuis... Chez eux la pédagogie de projet va loin puisqu'elle permet la constitution de sous groupe d'étudiants, tour à tour économistes, journalistes, modélisateur 3D... Chacun avec ses compétences et envies participe à l'ensemble.
Si on se laisse embarquer dans leur méthode, voilà un aspect résolu en partie...
Et les clients? Plus compliqué... Peut on considérer que ce soient la ville ou/et l'EPASE ? En effet les deux institutions sont en attente mais en France et dans nos modes de faire habituels il est difficile de parler de commanditaire, lorsque l'on parle plutôt de partenaires. Nos amis belges sont plus décomplexés et proposent de rencontrer ensemble la ville et l'EPASE lors d'une prochaine visite pour travailler avec eux à la définition du cadre d'expérimentation. Pour éviter de tomber dans l'ornemental et produire des effets, ils veulent positionner le workshop comme un lieu de nourriture pour le projet urbain en gestation en créant les conditions nécessaires à la réception. En effet c'est la question que nous nous posons souvent : comment mobiliser les aménageurs ? comment faire résonance ? Peut être l'atelier U27 nous permettra-t-il d'avancer dans cette direction !
12 octobre 2012
Passage
![]() ![]() | ||||
"Bonjour,
Je
suis l'étudiant que vous avez brièvement rencontré en compagnie de
l'illustrateur Stanislas Gros lors de la fête du livre de Saint Etienne.
Le travail des 3eme années de l'ENSASE concernant la lecture de la
ville de Saint-Etienne n'a a ce jour pas encore eu de publication. Je
vous tiendrais néanmoins au courant ci cela vous intéresse !
Concernant ce qui a été produit sur la Cartonnerie il faut
savoir que ce lieu a été une étape dans un parcours. Je ne peux que vous
partager mon Tumblr ou j'y ai publié un article sur ce travail.
Bonne fin de week-end !"
lambert moiroux

9 octobre 2012
Panneaux de basket
Corentine et M. Hayraud |
Les panneaux avec déports coûteux |
"Monsieur Hayraud,
Le site de la Cartonnerie
est un laboratoire de conception des espaces publics animé par
l'association Carton Plein. Notre objectif est d'expérimenter
différentes formes de jeu en essayant de sortir des modèles
"conventionnelles" tout en intégrant les contraintes sécuritaires
relatives aux espaces de jeux.
Suite à notre demande en conseil de quartier de notre demande d'installation de paniers de basket, à notre discussion de ce matin, nous avons donc envisagé
ensemble 2 scénarios pour la mise en place ces paniers sur le
site de la Cartonnerie :
1/ Le site est marqué par un grand mur
vide susceptible d'être le support de jeux divers. Nous imaginons
donc un terrain de basket un peu différent : 3 panneaux de baskets
seraient fixés à différentes hauteurs contre ce grand mur, offrant
diifférentes configurations de jeux. Cette installation doit répondre a
différentes contraintes propres au site :
- un dispositif le plus simple possible, intégré au mur au maximum, pour éviter toute forme de vandalisme. Nous avons l'impression que plus les panneaux sont déportés du mur, plus ils offrent des possibilités pour se suspendre et donc vandaliser le matériel.
L'idéal serait donc 3 plaques fixées directement contre la maçonnerie. Nous
préférons quelque chose de très simple et donc plus économique pour
privilégier 3 paniers, plutôt qu'un système très sophistiqué et plus
coûteux.
- les filets doivent être anti-vandalisme (existe chez CASAL) pour éviter l'inflammabilité.
Nous
vous ferons un retour concernant la résistance structurel du mur, en
nous rapprochant de l'ingénieur de l'école d'architecture qui a déja
fait un bilan structurel de l'ensemble des parois du site avec le laboratoire Hors les murs.
2/ Si cette solution n'est pas envisageable
pour des raisons structurelles, il faudrait envisager un dispositif
indépendant du mur, fixé au sol sur les parties en asphalte. Nous
imaginons une structure cage de foot couplée avec un panneau de basket
en surplomb. ( référence type "but éducombi" de chez CASAL). Dans ce cas
il faudra prévoir des travaux d'ancrage dans le sol, plus honéreux.
Nous vous remercions pour l'intérêt que
vous portez au projet. Nous restons à votre dispositions si vous avez
besoin d'informations complémentaires.
Cordialement.
L'équipe Carton Plein."
Monsieur Hayraud s'occupe de l'investissement sport pour la ville. Il est venu nous voir à La Cartonnerie pour "chiffrer" la demande faite au Conseil de quartier. Un peu déstabilisé au départ, il s'est pris au jeu et à rechercher avec nous sur les catalogues ce qui pourrait convenir...
4 octobre 2012
3 octobre 2012
Alors ça c'est orange!
Marcello a tout nettoyé, ramassé, regroupé dans un coin. Et puis URSO a pris le relais, "alors ça pour du orange, c'est du orange!"
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