21 janvier 2013

Histoire collective

Créer des figures type d'usagers pour raconter la vie de l'association et projeter son évolution. Groupe de travail concentré. Les premiers usagers sont des voisins hybrides, avec différents savoirs faire, facettes qui prennent place progressivement dans l'association qui devient support pour le développement de leurs envies. Ensuite, nous projetons un peu plus loin la figure d'un aménageur tout en ambivalence par rapport au projet, à la fois très intéressé et complètement effrayé qui progressivement s'empare de la démarche au point de pouvoir embarquer d'autres... ça fait débat.
Reconstruire l'histoire collective de la cartonnerie à partir d'un récit individuel linéaire qui présente les questionnements, les événements marquants, les anecdotes, les doutes, les rencontres.... Très vite on se rend compte des réalités très différentes de chacun. Une question sur la distance entre le regard des fondateurs et des autres. Dans cette aventure si courte (à peine 3 ans) on se rend compte que toutes les expériences partagées font commun... Mais comment faire pour que ceux qui nous rejoignent que nous aimerions nombreux, puissent prendre la main, se sentir chez eux ? comment laisser la place à de nouvelles histoires ?

"Je vous propose que l'on se retrouve dimanche 20 janvier à la Cartonnerie pour échanger sur vos vécus respectifs du projet de Carton Plein. Cette journée a été imaginée pour amorcer un travail de récit et de réflexion autour de l'histoire collective que représente Carton Plein.
Ces échanges m'intéressent personnellement par rapport aux recherches que je mène en sociologie des actions collectives et en même temps l'idée est que l'on produise de la matière pour l'expo de la biennale (sur l'histoire de la Cartonnerie) et pour la publication. Vous pouvez venir les mains dans les poches mais avec tous vos souvenirs bien en tête :)"
Et bien voilà qui est fait ! une journée bien intense et très productive. Nous voilà déjà plongés dans l'édition et surtout plongés dans la recherche de Pauline autour de la démarche de co-création artistique et sociale comme espace d’expérimentation politique et comme mode de résistance. Cette journée nous a beaucoup nourris et tout ça dans la bonne humeur. Merci Pauline !

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