CARTONNERIE - mercredi 30 juillet 2014

+ Interview : l'homme qui vient au compost une fois par mois

C'est le jour du mois où un homme vient mettre ses détritus organiques au compost. Le Reporter Carton Plein était là.
- Je viens mettre ici la matière à compost une fois chaque mois ; je viens de la Badouillère ; c'est assez loin, a 2 km, mais il n'y a rien de plus près. Il pourrait y avoir un compost au jardin de Villeboeuf, juste à coté de chez moi, mais ce n'est pas le cas, et finalement je suis obligé de venir ici à la Cartonnerie. Je ne reprends jamais de compost fait, car je vis en appartement, je ne saurais pas quoi en faire.

+ Fait divers

Deux objets un peu plus bizarres que d'habitude ont été retrouvés sur le site au matin.

Un petit verre type "quick" avec sa remuette, contenant un liquide non identifié, soigneusement posé.

Un vêtement de sport "garçon" jeté sur ce qui fait office de poteau de but.

 + Chroniques urbaines : le règne végétal
Avec la pluie les plantes sont toujours à la fête, mais une petite accalmie ce week end ayant ramené les humains, beaucoup d'entre elles ont souffert.

Trou d'homme typique dans le monde végétal, sans doute motivé par la récupération d'un ballon.

La seule plante que le Reporter Carton Plein sait reconnaître est le PISSENLIT, et encore uniquement lorsqu'il est en fleur.

Les abords du compost, tondus par la municipalité la semaine dernière, ont été envahi par les... pissenlits.

 

CARTONNERIE - lundi 28 juillet 2014

+ Reportage Fête de l'Aïd à la Cartonnerie

Le site a été bien occupé par les danses de la fête de l'Aîd, malgré la pluie !

Tout le monde se pressait, entre deux averses, autour de la scène sol, pour voir les danses.

Allez les mecs ! C'est le style ça classe et ça déhanche !

Le public est nombreux et attentif

Les enfants sont partout.

Alors on défile ou on danse ou on s'amuse ?

En tous cas on est bien.

En famille ou avec ses amis et qui voudra !

 

CARTONNERIE - samedi et dimanche 26 et 27 juillet 2014

+ Reportage

Depuis presque une semaine, la cartonnerie vit au rythme de la préparation de la fête de l'Aîd. Toutes les fins d'après-midi, danses et musiques s'enchaînent et s'entraînent sur la scène-sol.

+ Fait divers

Au samedi matin on pouvait voir les restes d'un petit feu, ainsi qu'un début de décharge sauvage.

+ Interview d'un graffeur par notre Reporter Carton Plein :

 Les graffeurs étaient à nouveaux là !

- La Cartonnerie c'est très bien, il faudrait plus de sites comme ça en ville, c'est vraiment génial. Mais je me demande comment sont faites les sélections des artistes... c'est vous qui gérez ?

- Il n'y a pas de sélection ; nous montons quelques interventions, avec des artistes que nous connaissons, les autres font ce qu'ils veulent.

- Mais quel était votre intention avec vos trucs tout blancs ? (en fait, c'est plutot le graffeur qui a interviewé le reporter carton plein).

- Nous voulions trouver quelque chose qui calme l'ambiance sur le site, et nous avions monté un atelier de typographie peinte. Un tel atelier vous aurait-il intéressé ?

- Grave.

- Regardez donc le blog de la cartonnerie ou son compte facebook et vous aurez tous les renseignements possibles.

- Ah super je ne savais même pas qu'il y avait un blog j'irai voir !

L’œuvre terminée.

CARTONNERIE - vendredi 25 juillet 2014

+ Chroniques urbaines 

Parcours de graffs

Une nouvelle intervention aujourd'hui !

Avant

Après

Le Grand Prix De La Rédaction

Étaient nominés ...

+ Tribune libre

 

 

Image à zoomer pour mieux lire l'appréciation

CARTONNERIE - jeudi 24 juillet 2014

+ Interview : "La Cartonnerie, c'est sale !"

Deux personnes passent aux abords de la Cartonnerie, vers le viaduc, en s'offusquant de la saleté du site. Le Reporter Carton Plein était là.

Il les questionne. Ils répondent volontiers ; pendant la conversation l'un d'eux s'en va, et l'autre reste un bon moment à discuter avec le Reporter.

Tout est sale ici, tout. Au début c'était bien, c'était pour les enfants. Puis les graffitis sont arrivés et c'est devenu dégueulasse, ce n'est plus pour les enfants.

Regardez ce "FG", c'est sale. Et en plus comment ont-ils fait pour le mettre là haut ? C'est dangereux.

Mais de toutes manières c'est tout Saint-Étienne qui est sale. À la mairie ils ont du boulot. Perdriau il a dit qu'il nettoierait tout, je l'attends.

 Il y a des choses bien à la Cartonnerie comme le visage. 

Avant il y avait même un mur d'expression, ça c'était bien. Mais les cochonneries ont tout salopé.

Et vous avez vu l'état de cette pauvre maison !? Ça c'est vraiment scandaleux, les enfants ne peuvent pas venir ici ! S'il y a des pauvres gens qui habitent là je les plains. Et tout Saint-Étienne est comme ça, la Cartonnerie c'est juste un aspect, un symbole ; Perdriau il a du boulot, je souhaite qu'il y arrive, mais qui sait ?

À la fin de l'interview, le Reporter Carton Plein remercie chaudement la personne, et lui propose de revenir pour continuez de parler sur le site, ce qu'elle accepte non moins chaleureusement.

+ Enquête : Les abords du site de la Cartonnerie

Un nouveau panneau explicatif, sur l'entrée principale.

L'accès principal.

L’accès piéton au bord du viaduc

L’accès - si l'on peut dire, tant la voie est occupée par les bagnoles garées - sous les arches du viaduc.

Seul de gros plots de béton parviennent à stopper l'envahissement automobile.

CARTONNERIE - mercredi 23 juillet 2014

+ Reportage : Le retour des jeux

La pluie s'est arrêtée, et les joueurs sont revenus sur le site !

... Avec le grand classique le football évidemment, (un football qui n'a pas grand chose à voir avec celui de la coupe du monde), et, moins fréquent : le badminton !

 

Même votre serviteur s'y essaie.

 

+ Chroniques urbaines : Le Règne Végétal

Grâce à l'eau de pluie, aussi que la pluie a induit une baisse drastique de la fréquentation du site, à la température restée bonne,  les plantes sont à la fête !

Cette année, elles sont pratiquement toutes sauvages.

Il y a même des bouts d'herbe qui dépassent de la scène sol.

 

On dirait que les plantes croient que le bouchon d'aération de la dépollution est un morceau de ciel bleu.

Pour une raison inconnue, la municipalité a passé la tondeuse auprès du compost.

Seule la terre de la canisette résiste à la colonisation des plantes. On suppose que c'est parce que la terre vient d'une cave, et que on suppose que la terre des caves n'est pas fertile.

Ici la municipalité vient régulièrement écraser, empoisonner, brûler les plantes sauvages. Et elles repoussent.