30 juin 2012

La Fête de la Cartonnerie

 Tout a pris du retard...
 l’inauguration de la « prairie suspendue » du Laboratoire Hors les murs, le chantier autour du jardin... on avait imaginé une grande fête de la Cartonnerie pour inaugurer tout cela ! Peut-on vraiment profiter de ce moment festif alors que l'on n'a pas encore démêlées les installations d'été ? Il n"y a pas foule.. l'espace est tellement grand que la cinquantaine de personne qui se relaye sur le site est un peu noyée... Les enfants sont ultras nombreux mais les adultes arrivent tard. 

Alors que les habitants et voisins profitent de l’instant, les  avis et sentiments au sein de l’équipe restreinte sont partagés, un malaise de fond flotte... Un peu épuisés aussi par les nombreux chantiers en cours et l'année dense ! Est-ce vraiment notre rôle d’« animer » le site, de rassembler les usagers ? Si oui, comment ? Et quel  temps, quels moyens pour communiquer des projets, mobiliser les acteurs ? Ne doit on pas plutôt laisser s'exprimer ici la vie du quartier ?

A la fête on retrouve les personnes du quotidien, voisins proches qui font vivre le lieu, le pratiquent, en prennent soin, lui donnent vie sont tous rassemblés ! Certains gardent leur distance attentive et restent contre le petit muret côté rue, sur les cadettes, à discuter tranquillement. D’autres s’installent vers le bar, jouent aux boules et d’autres dansent… la scène sol se métamorphose en piste de danse, une première. Pour cette soirée Payeton vynile, ou chacun a ressorti du placard ses 4R5 et 33 tours on a de tout... des rocks, madison en ligne, salsas !
Les petites filles et enfants se donnent à cœur joie de parler dans le micro, de dédicacer les chansons choisies ; «  Cette chanson est pour Chaza… », entend-on sur le site de la Cartonnerie et au-delà !







Un événement qui questionne les membres de l’association sur l’avenir de l'association,  sa place dans le quartier,  son lien avec le site de la Cartonnerie. Bientôt, nous devons nous réunir pour réfléchir à la suite à donner pour 2013, une occasion pour nous de réajuster à nouveau le projet que nous portons. Quel avenir et objet pour l’association Carton Plein ? Et la Cartonnerie ? 
En tout cas c'était quand même une belle soirée !

22 juin 2012

Fête de la musique !

Innacity prod présente St Etienne Reggae Party dans le cadre de la fête de la musique

20 juin 2012

DES CARTONS, DES CONSTRUCTIONS

Depuis le mois d'avril, Mathieu le jardinier et Julien le designer ont proposés aux écoles de travailler autour des jeux et du végétal... Ils ont commencer les ateliers par la construction de maquettes à l'échelle du Playmobil autour des verbes "glisser", "se cacher", "grimper".  Ce mardi, c'était l'heure des constructions échelle 1 à la Cartonnerie !
Les constructions continuent avec les parents, même les ados se mettent dans la partie générant de nouveaux espaces de cachette pour "les grands"!







10 juin 2012

Choisir LA couleur

Sondage express avant de choisir LA couleur de fond du grand mur... chantier en juillet.
(Ci dessous extraits choisis du nuancier vivant réalisé ce week-end lors du chantier....)

Pour Marcello qui entretient le site chaque jour et qui voit le site depuis chez lui c’est le orange qui est favori.
 
Ali en Orange vif !
Vincent, le tout proche voisin toujours partant pour bricoler, c'est rouge !
Pour Marius (que vous connaissez peut être pour l'énergie donnée dans tous les jardins partagés de la Ville) le vert.






A propos du mur

"Au sein de l’association Carton Plein nous nous sommes intéressées à la manière dont les murs interagissent avec les pratiques. Problématique que nous avions déjà traitée sous la forme d’une marche urbaine dans le quartier Chateaucreux, territoire en plein renouvellement urbain.
La façade et plus généralement la surface murale est l’un des déterminants majeurs du paysage urbain, elle est ce qui s’offre à nous de manière immédiate, elle est le visage de la ville. Elle délimite la fin du bâti et le début de l’espace public, l’intérieur et l’extérieur. Elle se définit par son statut intermédiaire de peau, enveloppe à la fois réceptive et communicative. À travers elle la sphère publique et privée s’expriment, se rencontrent.
Le mur, de par son statut de frontière, met en tension la notion d’altérité. En effet la frontière sépare, elle divise, elle exclut l’autre en délimitant des territoires indépendants. Néanmoins elle peut s’avérer être une zone de rencontre entre deux individualités, du moins une opportunité d’échange.
Le mur ne résulte pas des pratiques qu’il renferme mais il les conditionne. Il est déterminée afin de confiner l’espace du foyer, de l’intime dans un environnement urbain illimité, commun. Si un territoire est défini par la qualité de ses limites, alors la frontière construite est le moyen d’expression des conventions d’usage de ce territoire. Dans la pratique, la projection de l’espace oscille constamment entre la production de relations culturelles, sociales et fonctionnelles, c’est pourquoi le mur est un reflet de la place donnée à l’altérité dans la ville. En tant que frontière autonome il est à la fois espace vécu et espace de représentation. "

Juliana Gotilla et Lola Diar, stagiaires du Master espace public

9 juin 2012

Détectives pour observation des usages

Après avoir esquissé les propositions de jeux en bleu opaline sur le mur, Juliana et Lola sont parties à Bordeaux rejoindre le Bruit du frigo pour Lieux possibles, laissant aux enfants du quartier la mission d'observer les changements. Equipés d'un guide de détective, d'un badge et de tout l'attirail nécessaire, ils consignent dans leurs cahiers ce qu'engendrent sur le site les dernières peintures.
L'équipe de choc juste sélectionnée !

MURS TEST ECHELLE 1


6 juin 2012

CAP DESIGN

Aujourd’hui à la Cartonnerie nous accueillons une trentaine d'agents de la Ville et de Saint Étienne Métropole pour un après midi d'échange autour de la conception de l'espace public. Rencontre coordonnée par Nathalie Arnoud, c'est pour nous l'occasion de revenir sur l'expérience de la Cartonnerie mais aussi de plonger tout notre nouveau public dans nos protocoles de travail : marches urbaines le long du viaduc ferroviaire, observation dans les aires de jeux voisines... 
C'est à la fois l'occasion de reparler du fond ( des espaces public, de aménagement urbain, des usages), et de la forme (des outils, des méthodes de travail participatives...) !






5 juin 2012

Mousse

vidéo https://vimeo.com/49155343
Juliana et Lola se sont lancées dans le graph en mousse.... accompagnées par les enfants du quartier. Merci à Denis, guide mousse !
"ACTION : En discutant avec des mamans et des nounous on s’est aperçues qu’il manquait un espace sur le mur dédié aux enfants, du moins qui utilise un langage qui leur parle.
D’autre part elles se plaignaient du végétal présent uniquement dans le jardin.
On a alors pensé à une forme de dessin sur les murs qui utilise le végétal comme médium : le green graffiti. Un mur pas trop ensoleillé, de la mousse, un peu de bière et du sucre et c’ était parti. Plus qu’à arroser régulièrement et la mousse s’accrocherait à la surface de manière permanente. Après avoir fait des tests préalables on décida de faire un atelier avec une classe de CE2 de l’école Vittone, ce qui permis aux enfants du quartier de s’approprier le mur, d’en faire un véritable espace de jeu, une matière à modeler.
On choisit la maison abandonnée comme espace d’expression, souvent ombragée elle abritait de nombreuses nounous à la sortie de l’école.
On commença par la repeindre et avec l’aide de Martin, un étudiant des Beaux-arts, on dessina des graphismes à colorier qui reprenaient les codes de la maison. Une porte, une boîte aux lettres, des fenêtres à rideaux, une lanterne éclairée, de l’eau qui sort des gouttières en ruine pour arroser les pots de fleurs... Par le biais du dessin on ouvrit la maison murée sur La Cartonnerie.

REACTION : Le fait d’agir directement sur le mur avec les enfants du quartier nous a permis d’avoir un échange avec eux sur leur regard sur ces murs. Beaucoup nous parlèrent des graffiti avec admiration, fiers d’en réaliser à leur façon. En revanche le matériau végétal, difficile à manier pour eux, a nécessité trop de patience pour une efficacité réduite. Nous avons réalisé au cours de l’atelier que la technique n’était pas adaptée à l’échelle du lieu.
Quelques semaines plus tard, les graffeurs reprirent leurs droits. Free Gaza vint recouvrir la maison aux rideaux à pois verts.
À posteriori on a constaté que lorsqu’une action reste trop longtemps inachevée, en l’occurrence le dessin n’était pas totalement recouvert de mousse, elle se fait dépasser par une action successive qui tourne la page."

Extrait du rapport de stage de Juliana et Lola

4 juin 2012