31 octobre 2015

TRANSMUTACTION - la tombola géante !

LA tombola géante, ça se passe de commentaire ! Souvenirs par milliers, lots inédits, anecdotes inspirées et ce dans une TV CARTON géante ! Merci à Marine de La Louce pour ces photos qui ont su saisir l'esprit de cette CARTON tombola !

TRANSMUTACTION - La préparation

Préparation du grand week-end de Transmutaction de la Cartonnerie !Ci dessous impression sérigraphie de la couverture de l'édition inédite proposée par Costanza Matteucci et d’Élise Manchon - et tri des pages - fragments recueillis par les envois des membres de Carton plein et complices...
Plus qu'une édition !
Un jeu à échelle humaine sur le site de la Cartonnerie,
64 cases de 2mètres par 2mètres,
à chaque joueur,
un parcours aléatoire,
selon un lancé de dés ou des indicateurs extérieurs...

Autant de cases traversées, autant de pages récoltées
qui constitueront une histoire recomposée singulière des 5 ans
d'expérimentations sur le site de la Cartonnerie !



Et là l'équipe de choc de la TV CARTON en construction.

Assemblée Générale !!


Artlce Le Progrès : La Cartonnerie célébrée une dernière fois avant sa mutation

Fête. Ce samedi 31 octobre, l’équipe de Carton plein invite tous ceux qui sont passés sur le site de la Cartonnerie, pour célébrer cinq ans d’expériences, avant la mutation du 45, rue Étienne-Boisson.
Carton plein s’attaque à l’écriture d’un livre qui racontera 5 ans d’expérimentations à la Cartonnerie.  Photo Pascale Bigay
Carton plein s’attaque à l’écriture d’un livre qui racontera 5 ans d’expérimentations à la Cartonnerie. Photo Pascale Bigay

« Ce n’est pas une fin mais un relais et une continuité », explique Fanny Herbert, sociologue et membre de Carton plein, l’association chargée d’activer la Cartonnerie, présente sur le site depuis cinq ans.
Rendez-vous dès 14 heures
Cinq ans d’actions, de créations, d’échecs aussi, pour animer cet espace public. « Nous étions parvenus à un moment important : soit on avait un vrai soutien pour continuer à faire vivre ce laboratoire urbain, soit on minimisait notre participation. » Décision a été prise de muter et d’enterrer le laboratoire urbain. Pour prendre un peu de distance, et par manque de moyens financiers. « Carton plein garde un pied au 45, rue Étienne-Boisson jusqu’en juin, pour aller au bout de la Cartonnerie. Il y a un grand projet de réaménagement autour du viaduc et nous allons proposer des choses pour faire vivre ce lieu. Un choix politique doit être fait, impliquant la Ville et l’Epase (Établissement public d’aménagement de Saint-Étienne). Nous espérons que la dynamique participative se poursuivra. » En attendant, Carton plein a pris la plume pour écrire l’histoire et retranscrire les expériences vécues sur ce site. Parution prévue au printemps 2016.
La journée portes ouvertes du samedi 31 octobre se veut donc une journée de « transmutAction » pour célébrer, partager et avancer. Dès 14 heures, des performances participatives pour recomposer l’histoire du site, des spectacles, des expositions, une brocante, des jeux pour les plus jeunes et une grande tombola. L’occasion d’accueillir les nouveaux coworkers qui prendront possession du 45, rue Étienne-Boisson dès le 1er janvier 2016. « Le lieu sera transmis à un collectif d’artistes et d’artisans issus du Bureau éphémère d’activation urbaine (Beau), qui y développera de nouvelles activités et travaillera à la scénographie et à l’usage des rez-de-chaussée vacant du quartier. » Parmi les coworkers : la Louce, les Baronnes perchées, la Manufacture des rêves, Guillaume Perret et son atelier de construction…

28 octobre 2015

Transmutaction - Rangement avant mutualisation !

Concrètement la Transmutaction, pour CARTON PLEIN, c'est passer un lieu de 300 m2 ou plus dans un bureau de 10 m2 ! Libérer de l'espace pour les futurs colocataires !
Bientôt au 45 rue Étienne Boisson on trouvera Marine et Vincent de La Louce complices depuis le BEAU, les Baronnes Perchées, La Manufacture des rêves, et toujours Guillaume Peyret le constructeurs d'ambulantes... Peut être d'autres encore lorsque le bail commencera en janvier prochain. Nous partagerons donc le loyer de 9000 euros par an HT payé à l'EPASE et les charges du lieu. La nouvelle association alors constituée pour porter la dynamique du lieu, pourra et aura comme mission complémentaire, dans la continuité du BEAU d'activer les boutiques vacantes du quartier dont l'EPASE a la propriété et ce au fil du projet urbain (et des acquisitions/ livraisons)... d'ici là, tours à la déchetterie, rangement, peinture, déménagement, tri, réduction, don, vente, destruction, transmission...

27 octobre 2015

TransmutACTION // SAMEDI 31 OCTOBRE




TransMutACTioN
Nouvelle transformation du lieu
Nouvelle équipe au 45 rue Étienne Boisson !
14h-18h : Portes Ouvertes !
Changement d'équipe ! changement de décors !

En exclusivité :
Tombola géante,
Micro-édition dont vous êtes l'éditeur,
Jeux pour petits et grands,
Rencontres improbables,

5 ans d’histoire de la Cartonnerie à revivre ! 
Flash back ! Photos souvenirs ! Ecoutes sonores ! Papotage !

Venez vous imprégner pour la dernière fois du Carton Plein'Spirit !
Venez rencontrer les nouveaux locataires !
L'équipe de Carton Plein



Code avantage : 20 % de réduction au bar sur la présentation d’une bonne blague !
Notre AG est prévue le vendredi 30 à 18h au 45 rue Etienne Boisson pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre.

17 octobre 2015

AG 2015 + MUT'ACTION


Chers Adhérents et assimilés,

Nous vous invitons à notre Assemblée Générale Annuelle

le VENDREDI 30 OCTOBRE prochain à 18h dans nos locaux au 45 rue Etienne Boisson. 
Elle sera suivie de la soupe de l’amitié. Vous trouverez en pièce jointe l’ordre du jour. Nous espérons que vous serez parmi nous !

Nous vous informons également que le  SAMEDI 31 OCTOBRE se déroulera MutAction, la fête de toutes les mutations !
Cette journée permettra d’accueillir comme il se doit les nouveaux coworkers du 45 rue Étienne boisson (Une équipe fantastique !) mais aussi de revenir sur les 5 ans d’expérimentation de CARTON PLEIN sur le site de la Cartonnerie et ses pourtours. Mais oui, cette année ; nous mutons, reconfigurons nos actions, enterrons notre laboratoire urbain, écrivons notre histoire, partageons nos espaces, vaquons à de nouvelles occupations, ouvrons nos chakras ! 
à 10h : Pour les plus motivés petit déjeuner sur les futurs, les possibles, les vies, les envies… de l’association Carton Plein et de ses coéquipiers !
à 14h : Expériences uniques sur l’espace public de la Cartonnerie, performances participatives pour recomposer l’histoire du site, spectacles, expositions, brocante, JEUX ! Et, comme vous le savez, nous essayerons toujours de vous surprendre (héhé) !
L’heure est au changement : Venez vous Régénérer ! Venez Célébrer ! VenezPalabrer !

A très bientôt,
Alissone Perdrix et toute l'équipe de Carton Plein

La Cartonnerie // le récit d'expérience a choisi son graphiste !


Bientôt nous éditerons notre récit d'expérience. Nous vous présentons officiellement notre graphiste :
Jean-Yves SCOTTO DI VETTIMO de Crumbleshop installé à quelques pas au Mixeur. Graphiste spécialisé dans l'édition d'architecture, d'art mais pas seulement... avec qui certaines d'entre nous ont travaillé pour l'Atlas des espaces publics. La sortie de l'ouvrage se fera au printemps 2016 ! L'écriture se poursuit avec un workshop cette semaine...


15 octobre 2015

EN GARE ! Workshop à la gare de Carnot


EN GARE ! La Cité du design nous confie l'animation d'un workshop de deux jours auprès des étudiants en post-diplôme design de l’École Supérieure d'Art et de Design de Saint-Étienne. La gare de Carnot a été sélectionnée pour devenir un laboratoire de la gare de demain. Dans le cadre d’un conventionnement Cité du design / SNCF, 5 étudiants du post-diplôme design de l’ESADSE sont amenés à développer des scénarios de transformation de la gare, en interaction avec ses usagers. La Cité du design et l’équipe pédagogique du post-diplôme design proposent l’organisation spécifique d’un workshop pour amorcer une phase de terrain au plus proche du lieu et des usagers.
Deux journées intenses qui doivent permettre aux étudiants d’avancer dans leur enquête, de formaliser des pistes d’idées/ projets et de concevoir des protocole d’observation et d’échange opérants.

LA FORME IMAGINEE
Nous proposons deux jours de brainstorming créatif avec une forte dimension expérimentale. Cette temporalité permet de travailler avec une forte intensité ; pour l’équipe il s’agit d’occuper, d’habiter les lieux, d'expérimenter un espace d’enquête collaboratif et ouvert dans les anciens guichets. Ce temps fort permet d’intégrer les usagers à différents moments en s’appuyant sur les rythmes urbains. Les propositions s’imposent avec souplesse pour trouver une place dans le quotidien des usagers. Il s’agit d’éprouver comment le travail en situation alimente la dynamique de l’enquête sans l’arrêter. Le bureau de la SNCF et l’affichage lié, sera un support de la réflexion en cours ; une exposition en mouvement sur laquelle chacun pourra inter-agir. Le workshop doit permettre d’alimenter l’enquête mais son sens premier est bien de mettre les étudiants dans une bonne direction pour qu’ils puissent ensuite poursuivre et approfondir.

Jour 1 : Stop à la bibliothèque de Carnot voisine où nous établissons notre bureau et concevons nos outils de mise en partage et d'organisation de l'enquête collective. Accueil chaleureux de l'équipe de la bibliothèque. Un pas de côté pour retisser des lieux avec les acteurs du territoire.
On part des compétences, outils, questionnements, idées, envies de chacun pour composer un tableau d'enquête collaboratif. On propose une approche de la gare via un angle d'approche spécifique tiré au sort (lumière, interface, frontière, flux, déchets...). Des cartes mentales synthétises les données et sont présentées devant le groupe. Retour ensuite au tableau pour recomposer une analyse collective et redéfinir les fil de l'enquête... Nous terminons en plein accouchement... La nuit portera conseil.


 Jour 2 : On commence autour du tableau. ça y est. ça s'éclaircit ! Aujourd'hui on cherche à développer le travail d'enquête auprès des usagers. On teste : demander son chemin, demander aux voyageurs de réaliser des cartes mentales, réaliser des portraits, interroger sur les pratiques.
Pour le repas nous retrouvons les interlocuteurs de l'AREP (filiale de gare et connexion commanditaire de l'étude). Discussion sur les tendances actuelles des gares qui intègrent des services plus que des commerces. Discussion sur la complexité du travail collaboratif autour des gares, comme ici où la gare est aux croisements de nombreux acteurs et projets...
14h. Retour à la gare ou nous rencontrons les gestionnaires des sites / gares de la Loire, une vingtaine. Complexe la gestion de gare sans présence humaine ! La gare se dégrade vite depuis la fermeture du guichet. On investit la gare et ses anciens guichets. Toutes les 2 minutes quelqu'un entre... Cela inspire une méthodologie nouvelle : réouvrir les guichet pour savoir ce que viennet (encore) chercher les gens !
Nous quittons le groupe en fin de journée. Ils semblent s'etre approprié le tableau de bord, une petite grille d'entretien s'esquisse pour les portraits voyageurs, d'autres outils sont aussi esquissés !
Bon courage aux 5 designers qui ont un sacré défi à relever !

13 octobre 2015

Agir le commun, agir en commun ?

Ce samedi 10, Carton Plein était à l'Ecole d'architecture de Lyon pour réfléchir à la notion de "commun" ou de "communs" et témoigner de son expérience d'agir en commun en présentant son travail dans le cadre de l'événement  Faire la ville en (biens) communs ?

"La notion de « communs » a connu ces dernières années un regain d'intérêt, en même temps que se développent des initiatives visant à générer, gérer et partager des ressources et à répondre aux aspirations de collectifs souvent issus de l'économie collaborative, du numérique et de l'écologie : jardins partagés, habitat participatif, cartographie et semences libres, tiers lieux, fablab, monnaies locales, communautés de défense du patrimoine (écologique, culturel ou industriel), mobilités ou énergie partagées, sciences et contenus éducatifs ouverts, échanges de savoirs, etc.
Les communs ont jusqu'ici surtout été abordés sous des aspects économiques et juridiques et commencent seulement à questionner la dimension territoriale, notamment parce que les formes de citoyenneté qui sous-tendent l’action des collectifs autour des communs renouvellent les fondements de la démocratie participative et le sens de la référence au territoire.
L'objectif de la journée est ainsi de mieux comprendre comment ces nouvelles initiatives qui se construisent en "communs" transforment nos territoires : comment mobilisent-elles la dimension spatiale, de quelles manières (re)travaillent-elles les territoires de l'urbain ? Dans quelle mesure dépassent-elles le localisme, les valeurs de la proximité et de la communauté, et engagent-elles d'autres échelles d'action ? Comment se structure socialement et politiquement la ville avec les communs ?
Organisé en trois temps - une table-ronde, une galerie de projets locaux et régionaux, des ateliers scientifiques -, l'événement est ouvert au grand public, aux acteurs de la société civile intéressés par les communs et aux acteurs de la recherche. Il est porté conjointement par le festival "Le temps des communs", (collectif Lyon/Rhône-Alpes) et l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon  (équipe de recherche EVS-LAURE)."

Différents chercheurs très inspirants (Catherine Neveu, Christian Laval, Yves Bonny, Pascal Nicolas le Strat, Eric Charmes, Sandra Fiori...) et de nombreux porteurs de projets sont venus croisés ici leurs regards. Ces rencontres ont ouverts de nombreuses questions... d'abord qu'est ce que le commun et d'où vient cette notion (pas perçue de la même manière selon les langues et cultures) ? comment la pensée du commun peut elle venir au secours de notre société pour dépasser le clivage public/ privé ? Qu'est ce qui fait commun ? Comment et par qui se détermine-t-il ? Doit-il être institué et comment ? Ou est-ce que c'est l'expérience de chacun qui le fabrique et lui donne sens ? Le Commun,  pour y faire quoi ? Cette notion du Commun "au travail", non-définie, devient riche par ses mouvements d'acceptation, comme a pu le préciser Pascal Nicolas Le Strat, peut être cette notion doit elle rester en chantier permanent ?
Notre stand !
Autour du stand beaucoup d'engouement : d'abord les étudiants d'architecture, ou plutôt étudiantes, très intéressées et posant des questions pragmatiques et quasi philosophiques. Nous sentons que l'intervention sous forme de collectif, associative, n'est plus un positionnement hors cadre mais devient palpable et possible comme débouché pour ces nouvelles générations d'étudiants. Ensuite, des personnes en reconversion professionnelle, en questionnement sur leur pratique, qui souhaite renouveler leurs approches. Souvent, un passage dans un autre milieu, ou une expérience à l'étranger devient fondatrice de l'envie de changement. Et puis bien sur d'autres initiatives qui mettent au travail le commun : des associations culturelles qui investissent des interstices (comme ABI/ABO), beaucoup d'associations écologiques qui se battent pour la défense de la biodiversité ou créer des espaces d'échanges autour de ces questions... Riche !
En pleine période d'introspection et de réflexion sur nos pratiques (recherche PUCA : hors champ de la production de la ville) cette journée a été très riche. On regrette toutefois toujours la forme qui donne l'impression de courir après le temps... difficile alors de construire du commun !  Mais des suites sont certainement envisagées... A suivre ... le Festival francophone des communs se poursuit partout en France jusqu'au 18 octobre prochain !