26 septembre 2014

Regards croisés Saint-Étienne / Bogota




La recherche expérimentation comme outil de capacitation citoyenne ?
La recherche action, entre fragilité et militantisme, quelles perspectives ?

Cette séance interrogera les cadres, les limites, les forces de la recherche-expérimentation et de la recherche-action. Il s'agira de percevoir si le champ de la recherche plus académique peut conforter les besoins exprimés par les acteurs associatifs et nourrir ce type de démarche. Manque de temps, cloisonnement du milieu universitaire, manque de cadres spécifiques, problème culturel, décrédibilisation, fragilité, etc. Comment praticiens et militants peuvent-ils produire de la connaissance ? À quelles fins ? Comment les recherches artistique, architecturale et sociologique peuvent-elles se croiser dans l'action ? Comment produire de la connaissance à partir des va et vient entre expérimentation et réflexion ? Quelle légitimité à ces actions hybrides ? Quel intérêt porte la communauté scientifique institutionnelle à ces démarches ?
Séance construite en lien avec le master Espace public. Design, architecture, pratiques (MEP) 
La séance se déroulera en deux temps :
-Présentation par Fanny Herbert des actions conduites dans le cadre de l'association Carton Plein et mise en perspective de Pauline Scherer à propos de l'introduction de la recherche action dans les collectifs pluridisciplinaires.
-Présentation par Estelle Van Wambeke sur l'utilisation de la recherche action dans ses différents travaux colombiens. Présentation d'un projet mené dans le cadre de son université, recherche collaborative initiée avec le collectif Bingo urbano.

9h30 -13h au SUFC site Denis Papin salle B 211

OVNI - Office de Voyage Naturellement International - en marche pour les Journées du Patrimoine 2014 !



Dans le cadre du projet "Sainté Itinéraires Croisés", nous avons proposé, pour les Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2014, une première mise en partage publique du travail que nous menons depuis plusieurs mois déjà!
A cette occasion, l'OVNI - Office de Voyage Naturellement International by Carton Plein, en collaboration avec ses complices La Louce et le Collectif X -  a installé son agence pendant deux jours sur la place de l'Hôtel de Ville !

Plusieurs manières de découvrir la ville d'une manière décalée ont été proposé aux voyageurs, notamment le tour "Sainté par ses boutiques" ! Ces marches urbaines d'une durée d'environ 2h30 offraient la possibilité à tous les passagers intéressés d'aller à la découverte des boutiques et des commerçants  stéphanois. Ces balades interrogeaient l'identité de la ville en transformation en posant un regard sur les rez-de-chaussées et les boutiques stéphanoises.


Pourquoi les boutiques?

Parce qu'elles représentent pour nous la diversité culturelle de la ville et nous parle de l'identité de la ville. Ensuite, parce que nous nous rendons compte qu'elles sont peu mises en valeur et rarement perçues comme patrimoine de la ville... Mais surtout parce qu'elles sont menacées, et qu'elles risquent à tout moment de disparaître, de muter.
Pour finir, elles nous parlent des transformations de la ville, des grands enjeux d'urbanisme ! Elles en sont la peau, les capteurs sensibles...
Pour toutes ces raisons, nous avons construits ces balades urbaines autours des boutiques et des commerçants stéphanois ! Plus qu'un simple voyage, c'est un réel tourisme participatif que nous avons proposé, où les voyageurs devenaient acteurs de leur voyage! 

OVNI remercie tous les passagers pour leur participation, leur enthousiasme, et leur respect des règles de sécurité tout au long du vol!


OVNI remercie également les commerçants qui se sont prêtés au jeu : Mme Kim-Ly, Le Père Chauvet, Radj le cordonnier de la rue de la Ville, sans qui ces balades n'auraient pas eu de sens!!


En espérant que vous avez passé un agréable voyage et au plaisir de vous revoir prochainement!

L'équipe d"OVNI

24 septembre 2014

CARTONNERIE - 3ème semaine de septembre 2014

+ Reportage : La fin de la rue banc


Et oui ! Un événement considérable, la fin d'une époque, un séisme, une révolution : la rue banc a été enlevé, personne ne voulant s'occuper de l'entretien, et personne ne voulant se prendre la tête avec ses incessantes dégradations.



C'était devenu une des rubriques récurrentes de nos reportages : la rue banc penche d'un coté, la rue banc se désintègre, etc. Il y aura un grand vide maintenant, vide que l'on peut même photographier :

Ancien emplacement de la rue banc.
 Maisenfinbon il reste la scène-sol...

 

+ Reportage People Carto

Voilà un homme qui se fait photographier... parce qu'il aime ça ! Pas pour cause de shooting, pas de raison particulière, pas d'action phénoménale, aucun titre, aucune carrière sportive ou professionnelle fantastique, il passait juste sur le site au moment où le Reporter Carton Plein était là !

Des qui n'aiment pas trop se faire photographier, ce sont les graffeurs. L'un d'eux a tout de même accepté de l'être, mais seulement de dos !


Bien sûr la rédaction Carton Plein comprend la frustration des lectrices, et nous promettons de tout mettre en oeuvre, y compris embaucher des paparazis, pour flasher des graffeurs. À suivre.

 + Chroniques artistiques : nouveaux graffs

Si la rue banc est finie, les graffs, eux, semblent ne pas être près de s'arrêter ! Voici quelques photos deux nouveautés :


 + Chroniques artistiques : humains trop humains

Nombreuses sont les activités humaines qui laissent des traces, créations de hasards qui aident à penser, pour le meilleur et pour le pire...

Est-ce une des conséquence de la fin de la rue banc ?... l'un des bacs à culture a été bien vandalisé, des gens éparpillant ses débris un peu partout...





Il arrive que même les fêtards de la nuit donne un semblant d'organisation à leurs détritus, comme s'ils voulaient manifester une sorte de civilisation...
Ou alors, ce sont des martiens qui traînent à la Cartonnerie, en préparant les plans de leurs soucoupes (... ou... des ovnis ? )
Et les enfants (suppose le Reporter Carton Plein) restent les plus grands pourvoyeurs de ce genre de choses, avec des traits sur le sol, et/ou des petits cailloux :




Le bistrot du jeudi 18 septembre avec Carole Dailly !

Le jeudi 18 septembre, à l'occasion du Bistrot, nous avons accueilli l'auteure Carole Dailly qui nous a proposé des lectures autour d'anecdotes urbaines. Différentes scènes d'interactions urbaines quotidiennes se sont donc succédées au fil de ses lectures, issue d'un recueil qu'elle vient juste de publier sous le nom Le poids de la brindille. Rencontres impromptues avec la voisine, rencontre au bistrot lors d'un concert, flâneries diverses... avec Saint-Etienne, la ville, comme toile de fond.

S'en est suivi une scène ouverte, qui a permis à de nombreuses personnes de nous présenter des textes de registres très variés, montés sur deux palettes... Humour, nostalgie, tristesse, un mélange d'émotions intenses flottaient à la cartonnerie ce soir là ! 

Nous avons découvert la vitalité de cette scène vivante à Saint Etienne, dont l'un des points de ralliement est l'excuse bar. Au de la des soirées slam et lecture qui s'y déroulent, d'autres lieux sont des repères comme le remue méninges et d'autres encore. De nombreuses associations et personnes se passionnent pour ces rencontres- lectures. Cela nous donne envie de nous plonger avec eux plus avant sur ces questions d'écritures pour intégrer ces formes d'écritures collaboratives à nos projets...

Merci à tous les participants pour cette soirée émouvante!


Pour plus d'informations sur Carole Dailly : 

15 septembre 2014

CARTONNERIE - Deuxième semaine de septembre 2014

 

+ Enquête : Les oscillations étranges de La Rue banc

Nous en parlions déjà dans notre dernier bulletin : la Rue Banc est prise d'incompréhensibles tendances à pencher. Qu'on en juge, par ces photos, toutes prises la semaine courante :


De plus certaines de ses parties s'en détachent, et elles errent sur le site ; on les retrouve au matin. Par exemple, cette planche :
... qui vient de son toit :
En attente d'explications, notre enquête se poursuivra dans les prochains numéros.

 

+ Enquête : Matières et jeux

Le sol prend enfin un aspect sec et poussiereux. Si on était en juin, ça irait bien.

Les jeux s'éparpillent, sans même qu'il y ait besoin d'un sapin de noël.
(ni de pousser la saturation sur le traitement photo, hein).
Enfants, et adultes.

 

+ Reportage : Au feu les herbes

Voici l'appareil que la municipalité emploie pour brûler les mauvaises herbes :


Et voici le résultat :

12 septembre 2014

CARTONNERIE - Première semaine de septembre 2014

+ Faits divers : La Rue banc oscille

Cela fait déjà un an et demi que nous avons installé la rue banc. Depuis, elle est l'objet de multiples attentions de la part des passants et passantes. Peut être est-ce là l'origine de quelques dégradations présumées ? En ce moment, en tous les cas, on observe des oscillations mystérieuses de sa structure.


 

+ Reportage : créations artistiques spontanées et jeux olympiques

Les enterrements de vie de garçon / fille ont toujours quelque succés... la cartonnerie a recemment été honorée par "lapin"... rose ! On rigole !

 Une partie de boule "plus sérieux tu meurs" :

 Quelqu'un a écrasé une brique rouge pour recouvrir de granulats un plot, obtenant ainsi d'intéressants effets innattendus :
 Quelqu'un a éparpillé des petites boules jaunes sur tout le site, obtenant un effet constellation stellaire dans la poussière que c'est super :
Quelqu'un a composé un petit bouquet composé "sable/poussière/caillou/feuilles/graines"; c'est un grand classique à la Cartonnerie :

Enfin, une trottinette a été abandonnée dans un état critique.


3 septembre 2014

CARTONNERIE - 2 septembre 2014

+ Chronique humaine : La rentrée

Le site a repris son aspect "beau temps après l'école" : des enfants, des mamans, des joueurs de toutes sortes (surtout boules + foot)

 Et n'oublions pas de contempler encore les beautés végétales, bien fragilisées, maintenant, par le retour des humains.