21 février 2013

Hôtel éphémère - Saint-Étienne


A l’occasion de la Biennale du Design, 53 étudiants en architecture venus de Bruxelles sont invités à Saint-Étienne afin d’expérimenter des constructions en 3 dimensions autour du viaduc ferroviaire dont les abords seront réaménagés dans un futur proche.
Au côté d’étudiants stéphanois, ils vont s’investir pendant 8 jours dans une expérience particulière qui sera visible et ouverte au public.
Afin qu’ils puissent s’imprégner de la vie stéphanoise et vivre cet évènement en totale immersion, nous proposons un hébergement à ces étudiants directement chez l’habitant : voisins, complices, étudiants, famille ... plus globalement toute personne voulant expérimenter le thème de cette Biennale : « l’Empathie » !

Si souhaitez/pouvez héberger un ou plusieurs étudiants du 16 au 23 mars compris, contactez Dominique + 06 01 13 89 54 + plein.carton@gmail.com

VIADUC FERTILE - Question commune !

Du 16 au 23 Mars, à l’occasion de la Biennale du Design, VIADUC FERTILE propose une expérimentation échelle 1 autour du viaduc ferroviaire de Montaud. Aux côtés des étudiants stéphanois du Master Espace Public, d’étudiants de l’atelier Hors les murs de l’ENSASE, mais aussi de l'ESADSE, 53 étudiants en architecture de Bruxelles sont invités à Saint-Étienne afin de s’investir pendant 8 jours dans une expérience particulière de construction en 3D, In Situ, qui sera visible et ouverte au public.
L’enjeu de cette expérimentation est d’animer la réflexion et le processus de conception de l’espace public autour d’un secteur voué à être aménagé. C’est à partir d’un questionnement construit collectivement (avec les aménageurs et le Master espace public) que se mettra en place le workshop. Nous chercherons comment le développement des usages aux abords du viaduc (qu'ils soient événementiels ou quotidiens) peut rendre le rendre fertile et éviter la désertification. Pour commencer à y répondre nous travaillerons en prise avec les usagers de l’espace public à des constructions éphémères en bois, cartons qui évolueront tout le temps du workshop.
Ce workshop est financé par l'école d'architecture ENSASE, l'ESADSE, l'EPASE, avec le soutien d'entreprises partenaires et l'aide de CARTON PLEIN.

7 février 2013

Observations Carolo - Stéphanoises



Le film d'Alissone sera projeté le 20 février à 18h30 à l'auditorium de la cité du design. Son intervention se prolongera ensuite dans la ville.
 
"A bien des égards Charleroi et Saint-Étienne se rappellent l'une à l'autre.

Film: Charleroi, les enfants jouent
Formellement ce film est la rencontre entre une mémoire de l'enfance, de ses lieux emblématiques, et une réalité contemporaine de mutation des pratiques. En résidence à Charleroi (Belgique) dans la structure Hotel Charleroi pendant un mois, j'ai sillonnée la ville à la recherche de ses aires de jeux. Comment dans cette ville, au contexte urbain bien particulier, s’inscrivent ces espaces de jeux génériques, identiques à ceux d’autres villes dont les réalités sont pourtant si différentes?
Mon protocole d’intervention s’est définit au début de mon séjour, induit par une approche sensible et compréhensive de ces espaces, dédiés ou non, aux jeux. Ma proposition s’est construite comme une recherche action, basée sur la découverte de ces lieux et des différentes rencontres que j’ai pu y faire.
Des adultes d'âges différents racontent leurs souvenirs de terrain de jeux. Impossible de faire des généralités, chaque expérience est particulière. Ce travail d’entretien sur la mémoire du jeu permet de dessiner en creux le portrait d’une ville, de son évolution, de ses transformations.
Les enfants jouent, ils sont dans l'agir, ils nous livrent du geste. Ils sont dans les aires de jeu, ils pratiquent les formes que l'on a pensé pour eux, les détournent, les adaptent. Parfois dans les marges, nous les suivons à travers les lieux qu'ils pratiques quotidiennement.
Enfin la fanfare. Elle est un lien entre l'enfance et l'adulte, sa déambulation à travers Charleroi est un nouveau prétexte pour traverser et recharger la ville d'une énergie autre."

5 février 2013

Papillon














Hervé dit Réan Fénine explore le quartier avec son "papillon", parfois en aveugle, parfois en déménageur. Ici il rencontre un voisin et l'invite sur la scène, pour avoir un retour extérieur bienveillant. Pour découvrir le travail en cours voici son dernier billet "Des textes à promenades" qui raconte en creux les soucis de la Cartonnerie et les propres misères d'un artiste en quête de visibilité !
"Et, tant qu'à me faire de la pub, je vous invite (PAF chapeau) à venir à mon Super Spectacle Formidable d'une demi-heure sur Nasr Eddin Hodja, le 21 février à 21h à L"excuze Bar !... J'ai pu présenter hier aux Spoken Words quelques gags de Nasr Eddin, et ça à l'air d'être en bonne voie : le public a rigolé, ouf. Mais il est vrai que le public des spokens words est particulièrement sympathique ; je vais essayer de me trouver un public très méchant et super irrascible pour parfaire l'entraînement... Quelqu'un parmi vous serait volontaire ?"


"Comment la rue peut-elle devenir un théatre ? Où sont les projecteurs et la scène ? Où est l’entrée ?
Comment on paye ?… Est-ce gratuit ? Sans avoir les réponses, Réan Fénine explore le monde des passants, des roulants, les rues en majorité vides avec juste quelques places de concentration, pour afficher quelque chose de beau, engager des amusements, distraire par des énigmes  sans importance, déplacer un jeu.
À partir de là, ou quelque fois avant ça, monter un spectacle de deux minutes, tel un texte, un sketch... quelque chose que les spectateurs regardent et applaudissent. Réan Fénine est un poète de rue. C’est lui qui avait inscrit à la cartonnerie une phrase de Mohammed Dib, phrase qui avait surmonté les recouvrements de graveurs anonymes grâce à ses passages répétés. Réan Fénine fait depuis des années de la rue une scène géante, un terrain de jeu fragile et subtil qui se reconstruit au fil de son imaginaire, des circonstances et des aléas climatiques. Il connait les coins et recoins de la ville, les endroits de passage, ceux les plus adaptés à la mise en scène. Il sait aussi multiplier les rôles, changer les postures et les situations pour anticiper ou explorer les réactions de ces spectateurs multiples. Ce qu’il cherche «c’est se faire applaudir», «faire circuler du beau dans la ville», il se revendique de la scène et du spectacle, mais si il n’est pas programmé et définit lui-même les lieux et formes de ses interventions.
Voilà la démarche dont il présente quelques épisodes dans son blog «Les dérives de rue». On y retrouve la trace des expériences, spectacles mais aussi les pérégrinations et réflexions de l’artiste. Réan Fénine est accueilli en résidence à La Cartonnerie, avec peu de moyens mais beaucoup
d’enthousiasme. Nous avons convenu ensemble de nous apprivoiser progressivement en nous retrouvant autour de son animal imaginaire et de ses cartons encombrants qu’il appelle ses papillons. Pour le quartier aux flux variables, il a pensé un dispositif spécial, un carton géant pour intriguer, bousculer, à échelle de la typologie des espaces publics diffus… Peut-être le trouverez-vous sur le chemin ?" extrait de la revue Parcours de jeu.

Voyage à Sainté

Mission Jeu : en balade dans le quartier à la recherche d'inspiration pour le grand jeu de piste qui mettra en lien les installations des designers en résidence. Il faisait beau aujourd’hui, et bien sur on sort juste et il se met à neiger... On essaie en regardant la ville de l'imaginer ailleurs... C'est assez drôle... Le Parcours de jeu sera un voyage à sainté qui cherchera à nous transporter un peu plus loin.

2 février 2013

Vers le rebond ?

Comment garder une marge de manœuvre ? Comment permettre une expérimentation partagée ?
Nous sommes avec Matthieu le jardinier et nous nous posons la question d’enclencher ou non le chantier d'extension du jardin avec des buttes, idée suggérée par une étudiante d'art, Julie, qui nous avait bien plus même si on avait pas réussi à donner suite à son projet dans les délais courts de l'année universitaire. L'idée de construction de cette butte, c'est un défi collectif, une réflexion menée sur place avec ceux qui sont là (voisins, étudiants, jardiniers...) avec cette matière au milieu (sable, pierres, terre) qui nous interroge. Nous voudrions ne rien planifier,  garder un maximum de marge de manœuvre. Nous nous rappelons de l'expérience rapportée de Marseille par Baptise et Gabriel du collectif open source, le chantier village de ville basé sur l'autogestion et l'improvisation collective...
Avec notre représentation de la butte très abstraite, comment la rendre concrète, sans trop y réfléchir, en faisant avec les compétences de tout le monde ?
 Comment faire mieux comprendre les méthodes avec lesquelles on aimerait travailler ? Comment changer les habitudes et dispositifs ? Bon on va essayer d'engager l'affaire ce printemps... on peut avoir des matériaux via le conseil de quartier, mais n'avons pas d'argent pour payer Matthieu et son équipe. Des demandes de subventions sont en cours : déposée en novembre, nous aurons les résultats fin avril ! Inch'allah !

Les 100 mots de la CantineCarton

Nous avons rencontrer aujourd’hui Matteo qui sera notre guide culinaire pendant la Biennale du design en Mars.
 
 "Je vais t'envoyer bientôt des hypothèses de menu, mais maintenant 100 mots juste pour faire le point... Pour la CantineCarton tout devra se faire selon l'esprit de tous les autres jours pour les étudiants, c'est à dire et si j'ai bien compris :
-> ils trouvent des outils : cuisine, couteaux, fours mais aussi les ingrédients...
-> ils trouvent un Google vivant : (MOI) qui connait les recettes, les quantités, qui aura déjà préparé des bases et qui peut les conduire, etc.
-> avec tout ça - dans les temps et les couts limités et prévus de notre part - ils composent la réponse à leur besoin qui est celui de manger
 

Tout ça permettra de connaitre, apprendre, faire, être utiles (pour les autres qui mangeront mais pour soi-même) en se mettant dans la peau d'un passionné de cuisine comme moi et d'en tirer quelque chose, mémoriser des astuces..., au delà du fait de partager le repas et se nourrir. Si ce n'est pas ça de l'empathie!?
 

En plus en mangeant produits locaux, etc. etc."

matteo