3 juillet 2014

SAINTÉ ITINÉRAIRES CROISÉS // Comment activer les communautés muliples de la ville ?


Sainté Itinéraires Croisés, c'est aussi l'enquête auprès des associations communautaires de Saint-Etienne. En parallèle de notre recherche sur les "bas de boutiques" vacantes et en activités révélatrices de l'identité de la ville,  nous nous intéressons à toutes ces associations culturelles foisonnantes, qu'on aperçoit au croisement des rues, ces associations dont on perçoit furtivement la présence mais qui n'ont pas beaucoup de visibilité sur l'espace public...
On s'interroge : Quelles sont leurs activités? Quels publics les fréquentent ? Combien y en a-t-il ?

On commence à enquêter, on cherche tout d'abord sur le site de la mairie de Saint-Étienne : 
"Liste des associations de Saint-Étienne" : 88 pages, une dizaine d'associations par page... Soit plus de 900 associations rien que dans notre ville ! Ah oui, quand même...!!!

Cherchant d'abord la diversité culturelle du côté de la ville de Saint-Étienne comme ville ouvrière et d’immigration, nous retenons en priorité les associations culturelles qui laissent présager d'un rapport à l'immigration et au pays d'origine...
Association culturelle portugaise, Amis du Liban, Association des ressortissants congolais de Saint-Étienne, Association France-Autriche, Franco-Espagnole, Franco-Italienne, Passerelle France Lituanie, Regards sur les Cultures d'Afrique et du Sud et tant d'autres encore... 
Saint-Etienne, ville cosmopolite !

Les adresses dans une main, une carte de Saint-Étienne dans l'autre nous sillonnons la ville à la rencontre de ses associations. Très rapidement, on se rend compte que la liste ne doit pas être mis à jour régulièrement : la plupart ont déménagés, impossible de trouver leurs boîtes aux lettres...
Certaines où le nom figure encore semblent fermées, ou aucune indication d'horaires d'ouverture n'est affichée.

Le lendemain, on tente un autre protocole : on appelle les associations afin de connaître les horaires d'ouvertures et fixer des temps de rencontre avec eux.
Première étape : trouver les numéros de téléphone où les adresses emails...Tâche facile ? Pas tant que ça.  Nous sommes assez surpris : très peu d'associations ont un site internet ou un blog, certaines ont des numéros de téléphone mais pas d'adresse mail, la plupart ont uniquement une adresse postale à la Maison des Associations, Rue André Malraux.
Nous arrivons tout de même à trouver quelques numéros de téléphones cependant la plupart des numéros ne sont plus attribués. Certains interlocuteurs répondent absents, d'autres sont en vacances pour tout l'été... Nous laissons des messages vocaux, nous envoyons des emails, en espérant qu'on nous recontactera.

Finalement, nous arrivons à prendre rendez-vous avec 3 associations que nous rencontrerons la semaine prochaine, c'est un bon début ! Nous avions aussi des liens avec l'association Mahoraise, très active et du coup assez visible à Saint-Étienne, nous avons aussi rencontré la communauté chilienne plus informelle. Nous allons essayer de reprendre contact !

Ces premières recherches nous posent tout de même des questionnements. Un foisonnement d'associations culturelles et communautaires, mais beaucoup de difficultés à entrer en contact avec elles... Pas d'informations disponibles sur leurs activités, leurs projets, leurs horaires d'ouverture... 


Notre curiosité s’aiguise : qui fréquentent ces associations ? qui sont ses adhérents ? et surtout comment ces associations font-elles pour se faire connaître, faire parler d'elle ? Le bouche à oreille aurait-il une importance beaucoup plus grande les grands réseaux internet ? Pourquoi ces assiations sont elles si peu visibles ? Ont-elles envie de se faire voir et reconnaitre sur l'espace public ? En ont-elles les moyens ? Est-ce un choix volontaire ? Cela fonctionne t-il en réseau fermé ?
Notre enquête continue...!

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