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" Bonjour à tous,
Nous venons de passer une après-midi très difficile suite à l’annonce de Bahri : les visas n’ont pas été accordés aux Danseurs Citoyens. En effet il semble que l’Ambassade de France à Tunis ait jugé le dossier trop risqué — entendez « peur que les jeunes restent sur le territoire français » —, de plus ils sont considérés « sans ressources ». Seuls les trois danseurs ayant déjà eu un visa pour la France en ont obtenu un nouveau. Collectivement, ils ont décidé qu’ils viendraient tous ou ne viendraient pas.
Je ne m’étendrai pas sur le cynisme de la situation et la violence d’une
telle décision pour ces jeunes artistes dont la présence n’est pas
désirée sur notre précieux sol français. Cette situation est ignoble et
inadmissible, empêcher ces jeunes de se déplacer, de voyager, de
s’ouvrir à de nouveaux horizons, de grandir au contact d’autres
cultures, voilà comment créer de la frustration et du ressentiment.
Avec l’équipe du collège (que je remercie de tant de dévouement et d’empathie) nous avons remué ciel et terre pour tenter de débloquer la situation, mais dans ces engrenages institutionnels nous nous sommes nous aussi fait broyer, de la même manière que Bahri et les jeunes danseurs en Tunisie.
Nous sommes extrêmement en colère et déçus de l’attitude de nos institutions, et nous percevons à quel point tout cela est politique. Comment est-ce possible que ce projet, soutenu par Euromed, articulé à un grand nombre d’institutions solides et reconnues, soit débouté la veille de son avènement ?
Chacun est en relation avec des personnes susceptibles d’intercéder en notre faveur. Le collège, la mairie de Bron, le centre chorégraphique Pôle Pik… chacun œuvrant à faire bouger les lignes de cette décision absurde et infondée, reflet des crispations sociales, politiques et identitaires que nous traversons.
Il est certain que les Danseurs n’arriveront pas dimanche.
Nous sommes en train de voir s’il est possible de décaler leurs billets d’avion de mercredi 8 à mercredi 15. Ensuite, dès lundi matin nous allons contacter l’Ambassade de France et les autres institutions concernées pour obtenir des visas.
Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation."
Alissone
Avec l’équipe du collège (que je remercie de tant de dévouement et d’empathie) nous avons remué ciel et terre pour tenter de débloquer la situation, mais dans ces engrenages institutionnels nous nous sommes nous aussi fait broyer, de la même manière que Bahri et les jeunes danseurs en Tunisie.
Nous sommes extrêmement en colère et déçus de l’attitude de nos institutions, et nous percevons à quel point tout cela est politique. Comment est-ce possible que ce projet, soutenu par Euromed, articulé à un grand nombre d’institutions solides et reconnues, soit débouté la veille de son avènement ?
Chacun est en relation avec des personnes susceptibles d’intercéder en notre faveur. Le collège, la mairie de Bron, le centre chorégraphique Pôle Pik… chacun œuvrant à faire bouger les lignes de cette décision absurde et infondée, reflet des crispations sociales, politiques et identitaires que nous traversons.
Il est certain que les Danseurs n’arriveront pas dimanche.
Nous sommes en train de voir s’il est possible de décaler leurs billets d’avion de mercredi 8 à mercredi 15. Ensuite, dès lundi matin nous allons contacter l’Ambassade de France et les autres institutions concernées pour obtenir des visas.
Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation."
Alissone
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